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Vincent Van Quickenborne, ministre de la Justice, face à la montée du terrorisme: "On a appris des attentats de 2016"

Nommé Ministre de la Justice en pleine tourmente liée au coronavirus, Vincent Van Quickenborne doit également faire face à une recrudescence de la menace terroriste en Europe. Il y a deux semaines, un homme en possession d’armes blanches a été arrêté devant le commissariat de police de Bruxelles, près de la Grand-Place. Cette semaine, deux adolescents de 16 et 17 ans ont été arrêtés à Eupen et La Calamine, l’un d’origine kosovare, l’autre tchétchène. Dans la même classe, ils avaient fait allégeance à l’Etat islamique.

Vincent Van Quickenborne, Ministre de la Justice, n’a pas la tâche facile pour un début dans ses fonctions. Outre la pandémie de coronavirus, il doit faire face à une remontée du terrorisme en Europe. Deux adolescents ont été arrêtés à Eupen cette semaine. Ils avaient prêté allégeance à l'Etat islamique et réalisé une vidéo d'adieu. A cela, le ministre rassure: "Nos services de renseignement sont très vigilants."

"Le risque zéro n’existe pas. La menace est au niveau 2," rappelle-t-il. "Sur les réseaux sociaux, il y a une activité montante des extrémistes et on les poursuit, c’est clair. On a appris des attentats de 2016. Nos services de sécurité et de renseignement sont plus robustes. Donc il y a plus d’assurance pour les gens."

Pour pouvoir traquer les terroristes, Vincent Van Quickenborne voudrait que les agents de la Sûreté de l’Etat puissent aller sur internet et infiltrer ces réseaux. Actuellement ce n’est pas possible. "La loi de 98 donne la possibilité d’avoir une fausse identité, de converser, mais pas de liker des messages ou de fournir des produits et services. On voudrait bien changer cette loi pour donner plus d’outils, plus de moyens à la Sûreté de l’Etat pour combattre ces terroristes."

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