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Perturbateurs endocriniens: voici quelques conseils pour les éviter

Nous vous en parlions cette semaine, près d'un belge sur deux n'a jamais entendu parler des perturbateurs endocriniens. Selon une enquête menée auprès de 1.000 personnes par les Mutualités Libres et publiée jeudi. Ces substances peuvent perturber le fonctionnement du système hormonal et donc être nocives pour la santé.

Invité du RTL Info Bienvenue, le directeur général des mutualités libres Xavier Brenez rappelle que les perturbateurs endocriniens sont "des substances chimiques qui ne sont pas produites par le corps humain mais qui viennent perturber ou entraver le fonctionnement hormonal". Elles ont donc un impact nocif pour la santé de l'individu ou bien ses descendants. Entre 800 et 1.000 substances sont classées comme perturbateurs endocriniens alors qu'il existe plus de 140.000, explique Xavier Brenez. "Donc il manque encore toute une série d'études", estime-t-il.

Ces substances se retrouvent dans de nombreux produits du quotidien comme les plastiques, les pesticides, les produits d'entretien, les peintures, les colles, etc. "On les retrouve aussi dans des endroits peut-être moins connus comme les cosmétiques, les médicaments, les vêtements... Tout ce qui est en fait non naturel peut cacher un perturbateur endocrinien", rapporte le directeur général des mutualités libres.

Conséquences sanitaires

Les conséquences de ces produits sur notre santé peuvent être nombreuses. Elles dépendent d'un perturbateur endocrinien à l'autre. "Ils peuvent altérer la fonction sexuelle des hommes ou des femmes. Ils peuvent être responsables de diabète de type 1 ou de type 2. Ils ont également un impact neurologique" en provoquant par exemple l'autisme ou un syndrome d'hyperactivité, liste le médecin généraliste Jean Pauluis. Selon lui, de plus en plus d'études font le lien entre les perturbateurs endocriniens et des troubles tels que ceux énoncés précédemment.

Certains publics sont plus sensibles face à cela. La particularité des perturbateurs endocriniens est d'être "efficace dans des fenêtres de susceptibilité", explique Jean Pauluis. Ce sont des moments du développement fœtal. Les femmes enceintes peuvent donc être particulièrement exposées. Toutefois, beaucoup de temps peut s'écouler entre l'exposition du fœtus et l'expression de l'effet, rendant difficile d'établir le lien entre les deux.

Les gestes à adopter

Pour limiter les risques face à ces substances potentiellement nocives, des gestes et des comportements existes. Le premier conseil évoqué par Xavier Brenez est de bien aérer son logement. Chauffer des aliments dans des plastiques, au micro-ondes notamment, est à proscrire. Il préconise également de se tourner vers des alternatives biologiques pour remplacer les pesticides ainsi que pour l'approvisionnement de fruits et légumes. 

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