Partager:
Le SPF Santé publique a opéré samedi une trentaine de contrôles dans des commerces de Mouscron. Diverses infractions ont été constatées dans la moitié des magasins visités. Des procès-verbaux ont été dressés, apprend-on mardi auprès de la police de Mouscron.
Dans le cadre de la pandémie, des vérifications ont été menées samedi par des contrôleurs du service "Inspection produits de consommation" du SPF "Santé publique". Ces fonctionnaires fédéraux, en charge du respect des réglementations relatives aux produits à base de tabac, aux cosmétiques, aux cigarettes électroniques ainsi que la réglementation relative à l'interdiction de fumer et celle relative à la vente d'alcool et de tabac aux mineurs, ont visité 28 enseignes.
Pas de gel désinfectant, vente d'alcool après 23h
Ces inspecteurs ont vérifié le respect de la distanciation sociale imposée aux clients dans les commerces, la présence de gel désinfectant, le bon placement de la panneautique informative des gestes barrières et l'interdiction de vente de boissons alcoolisées après 20h00. Cette descente n'a pas été vaine. Sur les 28 établissements contrôlés, des débits de tabac pour cette 1ère phase, la moitié était en effet en infraction.
Les principales infractions, souvent plusieurs par enseigne, concernaient l'absence de moyen d'hygiène des mains à destination des clients (10 PV) et la vente d'alcool après 20h00 (3 PV).
Un avertissement et treize procès-verbaux ont été rédigés. Aucun incident n'a été à déplorer. En fin de contrôle, chaque responsable d'établissement a reçu une affiche reprenant les mesures de prévention à respecter.
Depuis le début de la pandémie, la zone de police de Mouscron s'est mobilisée pour vérifier le respect des mesures sanitaires. Ces trois derniers mois, 325 procès-verbaux ont été rédigés par la police, principalement pour le non-port du masque (75), des infractions à l'interdiction de rassemblements (88) et depuis fin octobre, pour 130 déplacements non autorisés, à savoir le non-respect du couvre-feu.
COVID 19 Belgique: où en est l'épidémie ce mardi 24 novembre?
