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Coronavirus en Belgique: comment faire vivre tous les petits commerces de quartier sur le net?

Le coronavirus génère aussi de belles initiatives qui ne seraient sans doute restées que des idées sans cette crise, comme la plateforme My market. Rares sont les commerçants qui sont passés résolument à l’E-Commerce ou plutôt qui se sont positionnés sur le "phygital", c’-est-à-dire une combinaison de l’espace physique, le magasin avec pignon sur rue, et la présence digitale ou numérique avec un site e-commerce de qualité et des livraisons rapides.

Qu’est-ce qui explique ce retard ?

Une culture et une tradition du lien physique, des marges peu élevées, des espaces de stock limités, ce qui empêche de disposer d’une large gamme … et souvent une visibilité purement locale.

Qu’est-ce que My market apporte pour remédier à ces lacunes ?

D’abord, une approche globale pour convaincre les commerces de proximité de se lancer dans l’aventure de l’E-Commerce et rendre cette aventure accessible et efficace … Jugez plutôt : GroupOne, une agence d’économie locale propose un coaching sur la réflexion commerciale appliquée au numérique, l’Agence Digitale Solidaire accompagne les commerces dans la prise en main technique de la plateforme et MaZone permet un relais communicationnel. Et ensuite, My market, propose aux commerces indépendants l’accès à une plateforme d’e-commerce mutualisée simple et économique ainsi qu’à un système de livraison mutualisé et à vélo organisé entre toutes les communes bruxelloises. Et cette plateforme fonctionne comme une véritable gigantesque vitrine des petits commerces bruxellois.

Si on tape le nom d’un produit sur un moteur de recherche… Est-ce que leur offre va ressortir ?

Le véritable enjeu de la rencontre entre ces commerces et les bruxellois, c’est le bon référencement de la plateforme sur le net. L’objectif des gestionnaires de MyMarket est de garantir un excellent référencement sur les moteurs de recherche.

Est-ce que cela pourrait à terme remplacer les visites dans ces magasins … On pourrait tout faire en ligne ?

Non, mais imaginez que vous cherchiez sur Google une petite robe noire pour le réveillon, grâce à My market, vous avez une chance de découvrir un modèle qui vous fait de l’œil dans une boutique bruxelloise pas loin de chez vous et de décider de vous y rendre. Si vous faites affaire, c’est du local, cela fait vivre ces commerces qui structurent les villes comme nous les aimons. Et si vous achetez en ligne, une livraison à vélo, c’est mieux que des kilomètres en camion diesel.

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