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Les derniers chiffres du bilan épidémiologique publié par l'Institut de santé publique Sciensano ce vendredi continuent d'aller dans le bon sens. Toutefois, la diminution du nombre de cas ralentit. Ce phénomène est observé dans toutes les tranches d'âge et dans toutes les provinces.
Plusieurs éléments sont mis en avant pour expliquer ce ralentissement. D'abord "la politique de dépistage a changé", rappelle le porte-parole interfédéral de la lutte contre le coronavirus Yves Van Laethem. Le public considéré à haut risque et les personnes ne présentant pas nécessairement de symptômes peuvent de nouveau être testés. Par conséquent, "il est assez logique que le nombre de cas positif diagnostiqués soit plus important".
Autre élément de réponse : le ralentissement peut aussi être partiellement influencé par l'augmentation du nombre de cas chez les enfants. "Il y a chez les enfants de moins de 10 ans, un peu plus de cas qu'au préalable depuis la réouverture des écoles", précise l'infectiologue.
Toutefois, Sciensano rassure : l'ensemble des indicateurs vont dans le bon sens. "Nous ne pouvons pas parler de stagnation", juge Yves Van Laethem. Dans l'ensemble du pays, il y a actuellement 25 communes pour lesquelles le nombre de cas augmente sans pour autant que des foyers bien précis soient définis. L'investigation de cette situation est actuellement en cours.
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