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Jacques Borlée revient sur son choix de quitter la ligue francophone pour son homologue flamande: "On ne veut plus des missiles" (vidéo)

Invité de l'émission C'est pas tous les jours dimanche (RTL-TVI), Jacques Borlée est revenu sur sa décision de quitter la ligue francophone pour son homologue flamande. Face à lui se trouvait Jean-Luc Crucke, ministre wallon du Budget, des Finances et des Infrastructures Sportives (MR).

L'information a été officialisée vendredi: l'équipe Borlée, montée par Jacques Borlée autour de ses enfants Kevin, Jonathan et Dylan, et au sein de laquelle on retrouve encore Camille Laus et Hanne Claes, quitte l'aile francophone d'athlétisme (LBFA) et rejoint la ligue flamande (VAL). La raison invoquée? Y trouver de la considération, s’entraîner dans les meilleures conditions et prester au plus haut niveau.

"Je vais faire simple, sans polémiquer", a indiqué l'entraîneur et papa dans l'émission C'est pas tous les jours dimanche (RTL-TVI). "On a eu 8 années avec des missiles, on n'en veut plus. On veut trouver la paix et la confiance et la considération et nous avons eu un projet proposé par la partie néerlandophone et on l'a accepté. Ce n'était plus possible de pouvoir fonctionner avec notre fédération. On regarde vers le futur et on regarde comment on peut représenter la Belgique convenablement aux Jeux Olympiques de Tokyo et aux Championnats du monde de 2022. Pour Kevin et Jonathan, notamment, il leur reste deux ans (ils en ont 32, ndlr) et on veut les passer sans conflit". "Il y a quelque chose d'important dans la vie, c'est d'avoir de la reconnaissance et on a essayé durant de nombreuses années de pouvoir trouver des solutions et rendre à notre communauté. Là, on ne trouve plus le chemin et donc on a préféré rejoindre la partie néerlandophone".

Face à Jacques Borlée, Jean-Luc Crucke, ministre wallon du Budget, des Finances et des Infrastructures Sportives (MR), a réagi: "Tout d'abord, j'ai beaucoup d'admiration pour Jacques Borlée et toute sa famille. Et je ne considère pas que ce dossier est un problème communautaire. C'est un choix d'une famille d'élite sportive qui à un moment donné parce qu'il y a un conflit avec certains dirigeants d'une ligue francophone dit pour sa carrière de se projeter dans un autre environnement. Si la Flandre peut prendre des exemples en Wallonie, on ne va quand même pas cracher dessus. Ce qui est dommage, c'est qu'il n'y a pas eu de possibilités d'accord entre la ligue francophone et la famille Borlée. Il y a des histoires de sous, mais aussi d'encadrement sportif et de vision du sport. Et ça, je le respecte totalement. Le résultat de ça, on le verra face au mur, face à l'épreuve: les JO, les Mondiaux. Et là, on verra si le choix était bon ou pas. Mais en attendant, respectons cette liberté d'avoir un choix de se dire 'je veux m'entraîner là ou là'".

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