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Google et Facebook ont coordonné leur réponse à une enquête antitrust (presse)

Google et Facebook ont collaboré pour préparer leur défense face à une enquête sur de possibles pratiques anticoncurrentielles dans le secteur de la publicité en ligne, selon un article publié mardi par le Wall Street Journal.

Le quotidien américain, qui a pu consulter la version non censurée de la plainte déposée la semaine dernière par dix Etats américains, affirme que les deux géants technologiques ont accepté de "coopérer et de s'aider" afin de répondre aux investigations.

La plainte est l'une des trois actions judiciaires distinctes lancées en deux mois par des autorités étatiques et fédérales contre Google aux Etats-Unis.

Facebook est également visé par une plainte portant sur l'acquisition de l'application de partage de photos Instagram et la messagerie instantanée WhatsApp.

Le groupe de Mark Zuckerberg a assuré que ses accords avec Google n'avaient pas pour but de nuire à la concurrence, mais plutôt d'offrir plus de choix aux annonceurs et aux éditeurs.

"Toute allégation selon laquelle cela cause du tort à la concurrence ou toute suggestion de mauvaise conduite de la part de Facebook est sans fondement", a indiqué un porte-parole de l'entreprise.

"Les allégations du procureur général Paxton sont inexactes", a réagi Google dans un communiqué envoyé à l'AFP en référence au ministre de la justice du Texas, qui a initié la plainte des Etats américains.

"Nous ne manipulons pas l'enchère et la participation de Facebook à notre programme Open Bidding ne l'empêche pas de participer aux enchères header bidding ou à toute autre enchère similaire", a poursuivi l'entreprise, qui assure que l'accord avec le réseau social n'a rien d'inédit.

Selon le quotidien, la version non censurée de la plainte précisait que Facebook se verrait attribuer un "pourcentage prédéfini" des enchères publicitaires de Google et qu'un document interne du géant des réseaux sociaux décrivait l'accord comme "plutôt bon marché".

Des documents internes de Google, eux aussi retirés de la version finale de la plainte, indiquaient que l'accord permettrait de "créer un fossé" pour éviter d'entrer en concurrence directe avec Facebook.

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