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Coronavirus: voici son effet inattendu sur les prix des biens immobiliers

Le coronavirus a fortement marqué l'année 2020, y compris pour le marché immobilier. Sur l'ensemble de l'année, il y a eu 2,7% de transactions en moins qu'en 2019. La baisse est plus marquée à Bruxelles et en Flandre, alors que le marché s'est stabilisé en Wallonie. Mais les prix ont par contre augmenté dans toutes les régions, selon le baromètre des notaires.

Sous l’effet du coronavirus, le nombre de transactions immobilières avait très fortement chuté durant le premier confinement, avant de connaître un effet de rattrapage durant l'été puis une stabilisation lors du dernier trimestre de l'année.

Au niveau des prix, le prix moyen d'une maison et d'un appartement a augmenté dans toutes les régions durant l'année 2020.

En moyenne, il a fallu débourser 14.000 euros de plus pour acquérir une habitation en 2020. Le prix moyen d'une maison en Belgique s'est élevé à 277.000 euros, soit une hausse de 5,7% comparé à l'année précédente, c’est du jamais vu depuis 2011. Comptez 244.000 euros pour un appartement. C’est à Bruxelles que le prix des appartements a le plus été revu à la hausse : près de 275.000 euros. Et de manière générale, l’augmentation est plus marquée sur les biens les plus chers.

"Il y a beaucoup de candidats acquéreurs et un peu moins de vendeurs, cela met une pression sur les prix", indique Renaud Grégoire, le porte-parole de Notaire.be.

Toutes les provinces wallonnes ont connu une augmentation du prix. La plus faible hausse de tout le pays est observée en province de Namur (+4,1%). A l'inverse, la plus forte hausse est observée en province de Luxembourg (+11,2%) qui devient ainsi la deuxième province la plus chère, derrière le Brabant wallon.

"Les gens pour des raisons un peu stratégiques, par exemple pour n’avoir qu’un seul véhicule, retournaient un peu plus vers les centres et on voit que ce phénomène avec le confinement et la crise sanitaire, a été freiné et aujourd’hui, il y a quand même une recherche assez importante de biens un peu plus au vert, à la campagne et parfois dans des zones qui étaient moins recherchées précédemment", souligne Renaud Grégoire.

Les acheteurs sont un peu moins jeunes : 42 ans en moyenne.

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