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Wall Street démarre en ordre dispersé après un bond des créations d'emplois

La Bourse de New York retrouvait faiblement des couleurs en début de séance vendredi, démarrant en ordre dispersé, après l'annonce de chiffres de l'emploi américain bien meilleurs que prévu.

Peu après l'ouverture où Wall Street avait démarré en force, les indices évoluaient en désordre. Le Dow Jones avançait de 0,21%, le Nasdaq lâchait 0,28% quelques minutes après s'être inscrit en hausse de plus de 1%, et le S&P grappillait 0,11%.

Les taux obligataires, dont la récente montée rend la Bourse nerveuse, accéléraient aussi.

Le rendement sur la dette américaine à 10 ans évoluait au-dessus de 1,58% après avoir atteint son plus haut niveau de l'année à 1,62% juste avant l'ouverture, alors que l'économie américaine semble rebondir fortement avec 379.000 nouveaux emplois créés en février, trois fois plus qu'en janvier.

Jeudi, les trois principaux indices de Wall Street avaient fortement chuté après des déclarations du patron de la Banque centrale américaine.

Jerome Powell avait en effet déçu les marchés en balayant les craintes d'une surchauffe de l'économie alors que de nombreux investisseurs sont inquiets qu'une résurgence de l'inflation n'accompagne la forte croissance à venir.

Le Nasdaq, qui concentre les valeurs technologiques, avait lâché 2,11% à 12.723,47 points pour sa troisième séance de pertes d'affilée. Le Dow Jones avait perdu 1,11% à 30.924,14 points. Le S&P 500 avait abandonné 1,34% à 3.768,47 points.

"Les actions sont à la hausse en début de séance après une croissance de l'emploi plus forte que prévu en février, ce qui suggère que le marché du travail en difficulté commence à se redresser", notaient les analystes de Schwab.

Grâce à l'assouplissement des restrictions d'activité et aux campagnes de vaccinations, les créations d'emplois ont largement dépassé les 200.000 nouveaux postes attendus par les analystes.

Ces emplois ont principalement été créés dans les bars et restaurants, mais aussi dans les autres activités liées aux loisirs et à l'hébergement, ainsi que dans les services de santé, la vente au détail, et l'industrie manufacturière.

Le taux de chômage en revanche n'a reculé que très légèrement à 6,2% après 6,3% en janvier. Il était attendu stable.

Le département du Commerce a aussi annoncé un gonflement du déficit commercial des Etats-Unis en janvier sous l'effet d'une hausse des importations traduisant une reprise de l'économie américaine. Il a atteint 68,2 milliards de dollars (+1,9%) avec des importations en hausse de 1,2%.

Plusieurs grandes valeurs technologiques, sensibles à la hausse des taux obligataires, restaient dans le rouge comme Twitter (-2,11%), Tesla (-3,49%) ou Apple (-0,45%).

  1. Nasdaq

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