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Le Conseil d'État suspend quatre licences d'armes: les ONG se félicitent de la décision

(Belga) La Coordination Nationale d'Action pour la Paix et la Démocratie (CNAPD), la Ligue des Droits Humains (LDH) et Vredesactie, soutenues par la section belge francophone d'Amnesty International (AIBF), "se réjouissent" de la nouvelle suspension par le Conseil d'État de quatre licences d'exportation d'armes délivrées par la Région wallonne à destination de la Garde nationale saoudienne.

Ces licences, qui avaient été suspendues par le Conseil d'État en mars 2020 et en août 2020, avaient été retirées en novembre dernier par le Ministre-président Wallon, Elio Di Rupo, qui les a ensuite réautorisées après consultation de la Commission d'avis, rappellent les organisations vendredi soir. "C'est la deuxième fois que le ministre-président délivre des licences après qu'elles ont été suspendues par le Conseil d'État, et donc la troisième fois que nous plaidons contre la Région dans ce dossier, jusqu'ici avec succès. Il devient vraiment urgent que la Région wallonne comprenne que ses décisions prises concernant l'octroi de licences d'exportation d'armes à destination de l'Arabie saoudite sont tout simplement injustifiables au regard du droit international et du droit wallon", ajoutent-elles. "Cet entêtement à vouloir octroyer des licences d'armes à destination de l'Arabie saoudite indique au minimum une erreur manifeste d'appréciation de la part du gouvernement wallon. Il est en effet très clair que des armes et des munitions wallonnes sont bien utilisées par la Garde nationale saoudienne au Yémen", soulignent-elles encore en appelant la Wallonie à "respecter les obligations découlant du droit international et du droit wallon". Contacté, le cabinet du ministre-président wallon n'a pas souhaité réagir. (Belga)

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