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Coronavirus: la Belgique attend un "signal clair" de l'agence européenne des médicaments avant d'entamer la vaccination avec Johnson & Johnson

Le groupe de travail sur la vaccination pour lutter contre la propagation du coronavirus en Belgique surveille de près la situation avec le vaccin Johnson & Johnson. Aucune date de début d'administration du vaccin Johnson et Johnson n'avait été fixée, donc pour le moment rien ne change en Belgique. Néanmoins, notre pays attend un feu vert de l'agence européenne des médicaments avant d'entamer l'inoculation de ce vaccin. Pour rappel, les Etats-Unis viennent d'annoncer "une pause" dans les injections à la suite de six cas de formation de caillots sanguins.

Les 36.000 premiers vaccins de Johnson & Johnson ont été livrés en Belgique lundi/hier. Les premières doses doivent normalement être injectées la semaine prochaine, mais aucune date n'avait été fixée. Cette vaccination programmée, malgré les nouvelles informations en provenance des États-Unis, commencera dès que la Belgique aura reçu un feu vert de l'agence européenne des médicaments. "Nous surveillons de près la situation, et cela sera également le cas au niveau européen", a déclaré Gudrun Briat, porte-parole du groupe de travail sur la vaccination. "Pour le moment, nous n'avons reçu aucun signal indiquant que nous devons arrêter la vaccination."

"Nous attendons plus d'informations de la part de l'agence européenne des médicaments", confirme Sabine Stordeur, directrice de programme scientifique au Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) et membre de la taskforce vaccination. Ces informations devraient arriver mercredi 14 avril.

Le 11 mars dernier, le vaccin de Johnson & Johnson a reçu le feu vert de l'agence européenne des médicaments (EMA) en tant que quatrième vaccin pour lutter contre le coronavirus. Celui-ci est considéré comme une étape importante car, contrairement aux autres vaccins, une seule injection est suffisante. Au total, la Belgique compte sur 1,4 million de doses du vaccin au deuxième trimestre. L'Agence américaine des médicaments (FDA) "est en train d'enquêter sur six cas rapportés aux Etats-Unis de personnes ayant développé des cas graves de caillots sanguins après avoir reçu le vaccin", a-t-elle indiqué mardi dans un communiqué. "Tant que cette procédure est en cours, nous recommandons une pause", a ajouté la FDA.

Cette annonce survient alors que l'Agence européenne des médicaments (EMA) a indiqué la semaine dernière, elle aussi, enquêter sur des liens entre le vaccin de Johnson & Johnson et des cas de caillots sanguins.

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