Accueil Actu

L’avocat des organisateurs de la "Boum 1": "Elle était unique, c'était un canular"

Hasard du calendrier ou pas, ce vendredi, la police a lancé un "avis de recherche" concernant 4 participants au premier rassemblement de la "Boum" qui avait eu lieu début avril. Un événement dont l'organisateur tient d'ailleurs à rappeler qu'il n'a rien à voir avec ce qui va se passer demain/samedi au Bois de la Cambre.

L'avis de recherche a été lancé cet après-midi via les plateformes de la police fédérale. Il concerne quatre personnes qui étaient présentes lors de "La Boum 1", le premier avril. Le parquet de Bruxelles refuse de préciser ce qui leur est reproché. Il refuse également de commenter la décision et l'opportunité de lancer cet avis de recherche la veille de la "Boum 2", toujours au Bois de la Cambre.

Une chose est certaine, les organisateurs de la "Boum 1" veulent se dissocier ce vendredi soir tant de ces individus recherchés que de l'événement qui aura lieu demain. La "Boum 1" et "La Boum 2" ne sont pas nées dans le même esprit.

"Il y a eu des amalgames et de la confusion. C'est compréhensible parce que probablement que tout a été fait pour qu'il y a une certaine confusion. Il y a eu un logo qui a été repris, il y a un nom qui a été repris. La Boum était unique, c'était un canular, un magnifique poisson d'avril. C'était une expression artistique et humoristique. Certainement, cela n'a strictement rien à voir avec l'organisation d'un événement ou l'organisation d'une manifestation", souligne Alexis Ewbank, l'avocat de la "Boum 1".

A la base, derrière la page Facebook de la "Boum 1", il n'y avait qu'une blague, un poisson d'avril. Aujourd'hui, ceux qui ont imaginé cette blague sont associés à tout ce qui suit, ils le regrettent. "Ils sont restés discrets, vous l'avez vu pendant près d'un mois et puis la confusion ne s'estompant pas, ils ont fini par sortir du bois, sans mauvais jeu de mots, et ils ont clarifié. Ils le font encore aujourd'hui, le fait que ceci n'est pas cela. Ceci n'était pas une boum, mais ceci n'est pas non plus cela", conclut Alexis Ewbank.

Lors du rassemblement du 1er avril, 22 personnes avaient été arrêtées. Il y a eu 34 blessés, essentiellement des policiers.

À lire aussi

Sélectionné pour vous