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L'élu MR présent à la 'Boum 2' explique son comportement et sa colère vis-à-vis de la police

Parmi les participants de la Boum 2, un conseiller communal MR de Châtelet. Cet après midi, il a démissionné de ses mandats. La justice compte également le poursuivre pour ses propos très agressifs envers les policiers diffusés sur les réseaux sociaux. Pourquoi une telle haine vis-à-vis de la police? L'intéressé a accepté de nous répondre et de nous expliquer son comportement.

Le conseiller communal MR de Châtelet, Julien Reintjens, a démissionné de ses mandats, a annoncé mercredi le président des libéraux francophones, Georges-Louis Bouchez. M. Reintjens a publié sur Facebook plusieurs messages contre la police, affirmant notamment vouloir "casser du casque" en marge de l'événement non autorisé La Boum 2 organisé le 1er mai dans le Bois de la Cambre. M. Bouchez, avait condamné fermement cette attitude.

Il a demandé le renvoi de l'intéressé devant le comité de conciliation et d'arbitrage du parti. La procédure d'exclusion devait aboutir ce mercredi soir. "Le conseiller communal de Châtelet Julien Reintjens dont la procédure d'exclusion aboutissait ce soir a démissionné de ses mandats, les rendant ainsi au MR. C'est l'issue la plus respectable compte tenu des circonstances. La conduite des élus MR doit être exemplaire", a déclaré le président du Mouvement Réformateur sur Twitter. Le dossier de ce jeune élu avait été transféré du parquet de Charleroi au parquet de Bruxelles, La Boum 2 s'étant déroulée sur le territoire bruxellois.

J'ai mis sa sur le coup de la colère

Julien Reintjens s'est exprimé au micro de RTL INFO sur sa colère envers les forces de l'ordre. Ce technicien frigoriste précise avoir eu plusieurs problèmes avec la police, notamment en octobre dernier : "Il (le policier) m'agresse directement : 'dégage d'ici, tu n'as rien à faire'. Je lui dis que je dois dépanner l'école. Il ne voulait rien savoir, il m'a agressé directement verbalement. (…) Il m'a claqué la porte directement sur mon pied, sur la malléole."

Julien Reintjens tente alors de déposer plainte, mais son employeur qui aurait un contrat avec la police de Charleroi aurait fait pression pour qu'il quitte son poste, sans indemnités. Sa direction n'aurait pas déclaré son accident du travail. Julien Reintjens est alors victime d'un burnout et rumine sa colère contre la police: "C'est un peu de la provocation ce que j'ai mis. J'ai mis sa sur le coup de la colère. Quand on a subi plusieurs altercations, une perte d'emploi, quand on a des enfants et qu'on ne sait pas comment on va s'en sortir… on a un peu les nerfs."
Au niveau professionnel, l'homme souhaite obtenir des indemnités et se relancer. Le désormais ancien élu du MR quitte la politique, sans regret.

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