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L'Euro de football fait-il augmenter le nombre de contaminations au Covid-19? La réponse de Yves Van Laethem

La Russie, aux prises avec une nouvelle vague épidémique de Covid-19 due au variant Delta, est sous pression en tant qu'hôte de matches de l'Euro-2020 de football. 

Faut-il craindre une hausse des contaminations lors de cet Euro de football? "L'impact réel de l'Euro est encore impossible à définir. On en saura plus dans quelques semaines", a indiqué Yves Van Laethem lors de la conférence de presse du centre de crise.

Le porte-parole interfédéral a souligné que l'Euro de football n'était pas le seul événement organisé et que donc, par conséquent, on ne pouvait lui imputer toutes les contaminations éventuelles. "Il ne faut pas oublier qu'à côté de l'Euro de football, tout le reste se passe dans d'autres événements. Il y a malheureusement beaucoup d'autres raisons d'être contaminé si l'on applique pas les précautions. Que ce soit pour l'Euro ou d'autres circonstances, prenons le plaisir lorsqu'il est là. Il y a possibilité d'avoir quelques grandes joies et on espère encore pour un certain temps avec nos Diables rouges. Mais essayons de garder les fameuses règles d'or", a-t-il souligné. 

On est heureux quand on gagne: on chante, on crie, on festoie

Indépendamment de l'Euro de football, il est clair que "le variant Delta mène sa propre vie et est en train d'augmenter un peu partout en Europe". Yves Van Laethem a justifié les risques engendrés par un tel événement. "C'est un événement qui a lieu durant plusieurs semaines, avec beaucoup de voyages d'un pays à l'autre, tant des joueurs mais surtout des supporters. On a vu des tribunes peu occupées avec une bonne distance entre les supporters tandis qu'à d'autres endroits comme en Angleterre ou à Saint-Pétersbourg et Budapest, les tribunes étaient extrêmement occupées avec des distances entre les supporters préoccupantes", précise le porte-parole. 

Comme l'explique Yves Van Laethem, les lieux où se déroulent la compétition ne sont pas les seuls concernés. "Il y a aussi tout ce qui se passe autour du match, à l'étranger ou ici. On est heureux quand on gagne: on chante, on crie, on festoie. On est à l'extérieur dans la majorité des situations mais malgré tout, on est souvent très proches l'un de l'autre avec la possibilité d'émettre beaucoup de gouttelettes et donc de potentiellement contaminer d'autres personnes. D'autant plus qu'une partie significative de ce public est jeune et donc peu vacciné et peu protégé par le vaccin contre la transmission", souligne-t-il.

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