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JO-2020: une médaille d'or à 655.000 dollars pour Hidilyn Diaz, première championne olympique philippine

La vie va totalement changer pour l'haltérophile Hidilyn Diaz, devenue lundi la première Philippine à conquérir un titre olympique qui lui vaudra une maison et un chèque de 655.000 dollars.

Après 18 mois à s'entraîner en Malaisie en raison des restrictions dues à la pandémie de Covid-19, la jeune femme de 30 ans a remporté lundi la médaille d'or dans la catégorie des -55 kg.

En soulevant 127 kg, Hidilyn Diaz, qui avait remporté l'argent en 2016 à Rio, a battu son record personnel.

Sur l'île méridionale de Mindanao, où elle vit, sa famille a suivi fébrilement son exploit. "Nous avons explosé de joie, nous avons crié et certains ont pleuré de joie", a réagi Emelita Diaz, interrogée par l'AFP au lendemain de l'exploit historique de sa fille.

Cette première médaille d'or de l'histoire olympique des Philippines qui comptaient dix podiums jusqu'alors, a été saluée comme il se doit à Manille.

"Merci Hidilyn Diaz pour cette toute première médaille d'or pour les Philippines ! Nous sommes si fiers de toi", s'est enthousiasmé sur Twitter Manny Pacquiao, légende philippine de la boxe.

En récompense pour son exploit, l'haltérophile va recevoir une somme de 33 millions de pesos (655.000 dollars, 555.000 euros), versés par les autorités et des entreprises privées. Dix millions de pesos sont promis par l'État à chaque vainqueur d'une médaille d'or et deux hommes d'affaires ont indiqué à l'AFP qu'ils allaient verser chacun 10 millions de pesos. Un autre versera 3 millions de pesos.

En plus de cette somme qui représente une petite fortune dans un pays où le salaire moyen est d'environ 250 euros, la jeune femme recevra une maison.

La société immobilière Megaworld Corporation a en effet annoncé mardi qu'elle allait lui offrir une résidence d'une valeur de 14 millions de pesos (236.000 euros).

Ce titre olympique pourrait aussi changer le sort des autres sportifs philippins, a indiqué mardi le porte-parole de la présidence Harry Roque, reconnaissant que les aides financières publiques étaient insuffisantes.

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