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La Croix-Rouge est accusée par certains d'avoir abandonné les sinistrés: son patron répond en direct aux critiques (vidéo)

Depuis le début des inondations en Wallonie, l'action de la Croix-Rouge est critiquée. Des personnes se sont interrogées sur l'absence de l'association ressentie sur les lieux sinistrés (le bourgmestre de Pepinster n'avait d'ailleurs pas été tendre envers la Croix-Rouge, l'accusant d'être aux abonnés absents, ndlr) et se demandent toujours comment expliquer le temps pris pour démarrer les actions d'urgence, comme la distribution de vivres par exemple. Invité à aborder cette question, l'administrateur délégué de la Croix-Rouge a accepté d'y répondre en direct dans le RTLINFO 19H. Notre présentatrice, Caroline Fontenoy, lui a d'abord soumis le témoignage d'Ignace Cloquet, coordinateur d'une plateforme flamande d'aide aux sinistrés. "Dès le premier ou le deuxième jour, la Croix-Rouge a appelé les volontaires à ne pas aller spontanément sur place, affirme Ignace Cloquet. Or, la Croix-Rouge n'a distribué les premiers repas qu'après le 10e jour. Donc ma question est très simple: s'il n'y avait pas de désobéissance civile, qui aurait nourri les milliers de sinistrés durant les 10 premiers jours?"

"Je voudrais d’abord saluer les bonnes volontés, les citoyens, les voisins qui font un travail absolument fantastique", a d'abord tenu à dire Pierre Hublet, administrateur-délégué de la Croix-Rouge de Belgique. Quand à savoir pourquoi l'acheminement de la nourriture a pris autant de temps, Pierre Hublet semble estimer qu'il n'aurait pas pu en être autrement au vu de la situation extraordinaire qu'a connu la Wallonie. "Il était essentiel de pouvoir s'organiser un minimum, a répondu Pierre Hublet, administrateur-délégué de la Croix-Rouge de Belgique. Il faut bien se rendre compte que c'est une crise humanitaire vraiment exceptionnelle. Nous avons tous, il faut le dire, été un peu dépassés. Mais aujourd'hui, nous devons nous rassembler pour être tournés vers l'avant, avec les autorités publiques et les associations qui se mobilisent dans cette crise".

La Croix-Rouge vient par ailleurs de mener une évaluation visant à déterminer les besoins des sinistrés. Il en ressort que l'association est en mesure de projeter son aide dans le moyen et le long terme. "Nous allons nous orienter sur 4 grands axes: les besoins primaires, l'aide psychosociale, l'hébergement et une aide à la mobilité", a ajouté Pierre Hublet.

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