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Une machine de radiothérapie basée sur l'intelligence artificielle pour détruire les cellules cancéreuses: voici son fonctionnement

C’est une première en Belgique: depuis peu, les cliniques universitaires Saint-Luc soignent des patients atteints d’un cancer de la prostate grâce à une toute nouvelle machine, baptisée "Ethos". Elle améliore les traitement de radiothérapie grâce à l’intelligence artificielle. Grâce à elle, les traitements sont plus rapides, et plus précis.

Ce patient atteint d’un cancer de la prostate est l’un des premiers à être traité par cette nouvelle machine. Dotée d’un système d’intelligence artificielle, elle permet d’améliorer les traitements de radiothérapie. "C’est effectivement une première en Belgique. C’est une machine qui s’appelle l’ethos et qui est la première machine de radiothérapie adaptative, basée sur l’intelligence artificielle, et qui est arrivée dans notre service il y a quelques jours à peine", précise Xavier Geets, chef de service de radiothérapie oncologique aux cliniques universitaires Saint-Luc. 

La radiothérapie, c'est quoi ?

La radiothérapie consiste à utiliser des rayons pour détruire les cellules cancéreuses tout en préservant au maximum les tissus et les organes avoisinants. Grâce à l’intelligence artificielle, cette machine parvient à délimiter la zone à irradier en quelques secondes à peine.

"Nous ce qu'on souhaite irradier c'est la partie en jaune au milieu qui correspond à la prostate, là où se trouvent les cellules cancéreuses", montre-t-il à notre équipe. "Et on a aussi entouré les organes de voisinages comme la vessie ou le rectum par exemple qui sont des organes que l'on souhaite éviter", a-t-il ajouté. 

Avec la radiothérapie classique, le patient reçoit chaque jour le même dose de rayon au même endroit. Ici, la machine adapte le traitement avant chaque séance, en tenant compte de la position des différents organes et donc de la localisation précise du cancer.

"Actuellement les pathologies qui sont le plus concernées sont au niveau du bassin et du pelvis, puisque c’est à ces endroits là qu’on a le plus de déformation c'est-à-dire le plus d’organes qui peuvent se déformer comme la vessie, l'intestin, ou encore, le rectum. Et donc, c’est là où on a le plus de bénéfice à utiliser cette nouvelle technologie en fait", explique David Dechambre, physicien médical. 

Jusqu'à 10 patients par jour après sa phase de test 

Une technologie qui fait l’objet d’une supervision humaine à chaque étape du processus. L’irradiation en tant que tel ne dure que 2 à 3 minutes. Wolfang Hunseler, un patient qui vient tous les jours, doit, au total, recevoir 26 séances de radiothérapie. "Je dois rester sans bouger, et ça va sans problème. On ne sent rien, on ne sent vraiment rien pendant et après", se réjouit-il.

Avec cette radiothérapie adaptative, les spécialistes espèrent observer une diminution des effets secondaires. Après sa phase de test, Ethos pourra traiter une dizaine de patients par jour.

La 33e édition du Télévie: comment faire un don ?

Pour rappel, cette année le centre de promesses démarre une semaine avant la soirée de clôture qui aura lieu samedi prochain, soit le 18 septembre au Wex à Marche-en-Famenne. Pour joindre le centre de promesses qui sera ouvert toute la semaine de 8h à 21h, il suffit de composer le numéro gratuit 0800/98 800.

Il est également possible de réaliser une promesse de don sur le site "televie.be". Ou par sms: faites le 8000 puis encodez votre numéro de compte, puis un espace, puis le montant choisi. Une déduction fiscale est possible à partir de 40€ de don. 

Rappelons que la moitié des fonds de la recherche contre le cancer en Belgique francophone proviennent du Télévie. 209.545.154 euros récoltés et donnés à la recherche depuis 1989. Plus de 200 chercheurs sont financés par le Télévie. Chaque année, 70.000 personnes apprennent qu’elles ont un cancer.

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