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Habay et d’Etalle s'inquiètent du balet des camions de déchets. Comme le Centre d’Enfouissement Technique (CET) de déchets de Habay est en passe de devenir un des derniers actifs du sud du pays, les deux communes ne veulent pas qu’il devienne la poubelle, notamment à amiante, de toute la Wallonie. Depuis que le CET de Monceau-sur-Sambre ne peut plus recevoir d'amiante, les dépôts d'amiante venus d'en dehors de la province de Luxembourg, sont passés de 15% à 25%. Ainsi, en deux ans, les dépôts d'amiante ont presque doublés.
"En 2019 nous avons dépassé la limite autorisée des 15%. Nous sommes passé à 19% de déchets extérieurs. Puis en 2020 nous sommes passé à 25 %" explique Georges Gondon, échevin d'Etalle et vice président d'IDELUX environnement. "Aujourd'hui nous avons demandé à l'intercommunale d'être stricte par rapport aux réception extérieur" poursuit-il.
De plus en plus d'inquiétudes
Les sources d'inquiétudes se multiplies pour les deux communes de la province liégeoise. D'autant plus que les conditions de transports de l'amiante posent question. "Nous avons un certains nombres de cas, où des bâches ont été mal fermées, ou bien déchirée...donc vous imaginez bien ce qu'il pourrait se passer sur la route" insiste Georges Gondon.
Autre signe alarmant: en mars dernier, le SPW environnement a envoyé un courrier à Idelux demandant à l’intercommunale les possibilités de réceptions de déchets complémentaires, et s’il y a possibilité de recevoir plus de déchets y compris l’amiante.
Habay et Etalle s’inquiètent donc de voir l’impact sur la santé des habitants, si le transport de ce genre de matériaux dangereux et cancérigènes viennent à se multiplier sur les routes de la région. Que ce soit en cas d’accident aux alentours d'un village, ou même au niveau des conditions de transport, avec trop souvent encore des camions mal bâchés laissant se disperser dans l'air des matières dangereuses.
