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Coronavirus en Belgique: certains hôpitaux vont devoir à nouveau reporter les soins non urgents

Certains hôpitaux devront à nouveau reporter des soins non urgents, a affirmé mercredi Marcel Van der Auwera, chef du département Aide d'urgence du SPF Santé publique. À l'instar des syndicats, celui-ci espère que les mesures supplémentaires auront un effet rapide, afin que les hôpitaux puissent à nouveau désengorger leurs services.

Il y a actuellement 1.312 patients contaminés par le coronavirus dans les hôpitaux belges, dont 260 nécessitent aux soins intensifs (USI). Ce chiffre se rapproche de la limite de 300 lits USI qui sont réservés aux patients du COVID en phase 0. Cela signifie qu'au cours des prochaines semaines, la phase 1A devra être activée. Cela signifie que 25 % de la capacité USI des hôpitaux devront être réservés aux patients covid, ce qui correspond à 500 des 2.000 lits de USI disponibles en Belgique.

 "Les effets des assouplissements"

"Nous voyons maintenant les effets des assouplissements qui sont entrés en vigueur au début du mois d'octobre. Il semble donc probable que d'ici deux à trois semaines, nous ayons à nouveau plus de 500 patients nécessitant des soins intensifs", a déclaré M. Van der Auwera. "Une fois que nous serons en phase 1A, et que nous devrons donc réserver plus de 300 lits aux patients Covid, cela aura un effet sur les soins non urgents. Espérons que cet effet ne sera que temporaire."

Le Comité de concertation a annoncé mardi une série de nouvelles mesures pour lutter contre le virus. Le Covid Safe Ticket deviendra obligatoire dans le secteur de la restauration et du fitness et l'obligation de porter un masque buccal dans les espaces publics intérieurs sera rétablie. Le télétravail est également "fortement recommandé". M. Van der Auwera espère que ces mesures seront utiles, mais prévient que leurs effets ne seront visibles que dans quelques semaines.

Les syndicats du secteur des soins espèrent également que les mesures annoncées suffiront à provoquer un revirement de situation. "Nous voyons déjà un certain nombre d'hôpitaux introduire des restrictions pour les visiteurs et les heures de visite", déclare Jan-Piet Bauwens, secrétaire national du SETCa. Le syndicat socialiste souligne également qu'il reste important de pousser les gens à se faire vacciner.

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