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Vaccination - Bruxelles toujours à la traîne par rapport à la Wallonie: qu'est-ce qui coince?

Avec actuellement 57% de vaccinés, la Région de Bruxelles-Capitale n'a pas atteint son objectif de vaccination de 65% de sa population fin octobre, rapporte L'Echo mardi. Dans la Région de Bruxelles-Capitale, la campagne de vaccination reste à la traîne par rapport aux autres entités. On en est à 57% de vaccinés, là où la Wallonie a passé les 70% et la Flandre, les 80%.

Les 58% devraient être atteints ces prochains jours en région bruxelloise alors qu'environ 1% est grappillé chaque semaine. "Le fait d'encore administrer des premières doses, qui seront suivies par la 2e , c'est bon signe", assure cependant Inge Neven, qui pilote la campagne de vaccination régionale. "Toutes les semaines, on vaccine 10.000 nouvelles personnes à Bruxelles. La campagne avance toujours", a-t-elle ajouté dans le RTL INFO 13 heures. 

Désormais, on ne parle plus d'objectif. "On est dans un exercice de longue haleine. Quel sera le plafond à Bruxelles? Je ne peux pas répondre! Je préfère voir que chez les 65+, on a largement dépassé les 80% et on continue à gagner des pour cent, notamment en déplaçant le vaccibus dans des quartiers où nous n'étions pas encore allés".

Pour l'heure, la stratégie de campagne ne change donc pas. "On cible certains endroits, on y envoie d'abord des agents de prévention pour discuter avec la population. On installe des points de proximité pour les personnes âgées. Aussi longtemps que les chiffres progressent, on continuera avec cette méthode", poursuit Inge Neven.

Reste à savoir, qu'est ce qui coince à Bruxelles ? "C'est surtout dans la catégorie d'âge des plus jeunes qu'on a encore le plus grand défi. Ça avance toutes les semaines encore. Bien que les hospitalisations augmentent, la pression reste plus ou moins gérable. Il faut continuer à faire attention. Pour énormément de gens la vaccination n'est pas la priorité. Ce sont des personnes qui sont dans la pauvreté et donc qui ont un accès difficile à la 'santé'. Il y a aussi beaucoup de jeunes qui n'ont pas confiance dans le vaccin. On est dans une région qui est très diversifiée avec énormément de nationalités, de langues et de cultures qui fait que ça reste un grand défi. On a mis en place énormément d'actions différentes pour atteindre chacun et chacune via des personnes de confiance."

 

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