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La police continue ses actions: des agents ont commencé à bloquer la circulation

Depuis plus d'une semaine, les policiers mènent des actions. Les syndicats réclament toujours de meilleurs salaires, un aménagement des fins de carrière et plus de moyens en général. Aujourd'hui, ils se font entendre du côté de Liège et plus précisément à la gare de Liège-Guillemins. Un cortège a démarré du hall d'entrée de le gare de Liège-Guillemins et s'est rendu au parking supérieur de la gare. C'est là où l'action va s'organiser. "Ils commencent à bloquer la circulation. Il est prévu de contrôler les véhicules qui arrivent sur ce parking. Ce matin, il risque d'y avoir du monde", nous explique la journaliste Justine Pons, sur place dès 7h du matin. Une cinquantaine de syndicats sont présents.


 

Cet après-midi, ils devaient rencontrer la ministre de l'intérieur Annelies Verlinden après un premier échange informel ce lundi. La ministre étant en quarantaine, la réunion pourrait ne pas avoir lieu. Les syndicats souhaiteraient qu'elle se fasse par vidéoconférence car selon eux, la quarantaine ne veut pas dire qu'elle soit malade. Ils attendent donc beaucoup de la réunion de cet après-midi.

Une trentaine de membres des syndicats policiers étaient aussi présents matin devant le Parlement wallon, à Namur, afin de réclamer une revalorisation de leur profession au niveau fédéral. La manifestation a débuté vers 08h00. Pendant environ une heure, les policiers ont interrompu par intermittence la circulation au rond-point du Grognon, situé à côté du Parlement de Wallonie. "Nous sommes ici pour sensibiliser les parlementaires wallons et les Namurois", a expliqué Fabrice Discry, délégué permanent du syndicat national du personnel de police et de sécurité (SNPS) pour les provinces de Liège et de Namur. "Cela fait 20 ans que l'on nous promet monts et merveilles et cela fait un an que les négociations sont au ralenti avec la ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden. En plus, on met fin à notre régime de fin de carrière. On en a marre." "Nous sommes désolés des embarras de circulation que cela cause pour les usagers. Le message que l'on veut leur faire passer, c'est que c'est aussi pour leur sécurité que nous manifestons. Nous estimons qu'il y a un grand danger pour la société", a-t-il ajouté.

Outre une revalorisation salariale globale, les policiers demandent un plan de fin de carrière. Ils dénoncent également les nombreuses économies réalisées sur le budget de la police fédérale, qui empêchent notamment de recruter et de former de nouveaux policiers, malgré des départs à la pension.  Les syndicats policiers doivent avoir une réunion de travail ce mardi après-midi avec la ministre de l'Intérieur. Cette dernière étant en quarantaine en raison du coronavirus, l'échange se fera via vidéoconférence. "Si elle a quelque chose à mettre sur la table, c'est une très bonne chose. Sinon, cela ne sert à rien et nous continuerons nos actions", a conclu Fabrice Discry.

 

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