Accueil Actu

Sortie du nucléaire: pour Georges-Louis Bouchez, "la ministre de l'Energie n'a pas respecté l'accord de gouvernement"

Georges- Louis Bouchez était l'invité politique de Fabrice Grosfilley ce matin à 07h50 sur Bel RTL. L'occasion d'aborder le plan de sortie du nucléaire. Pour le président du MR, celui-ci ne comporte que des "déclarations unilatérales".

"Il faut juste savoir que ce rapport, parce qu'on en fait une montagne, fait 25 pages. Et il n'y a que des déclarations qui sont unilatérales. Mais, par exemple, sur la sécurité d'approvisionnement, une centrale au gaz était prévue, celle de Vilvoorde, mais elle n'a pas reçu son permis. Eh bien, qu'est ce qu'on met dans le rapport? 'Le gouvernement cherche une autre solution', mais ce n'est pas sérieux!", s'est indigné le président du MR au micro de Fabrice Grosfilley. 

D'après lui, "la ministre de l'Energie n'a pas respecté l'accord de gouvernement". Il développe: "Elle ne l'a pas respecté au moins sur deux points. Le premier, c'est que nous devions prendre une décision en novembre. Or elle remet son rapport en décembre. Deuxième point, elle devait étudier 2 scénarios : le scénario de sortie mais également le plan B, celui du maintien du nucléaire. Et elle ne l'a pas fait !"

Il s'indigne: "Est-ce que dès qu'elle voit qu'il n'y a pas le permis pour Vilvoorde, elle ne se dit pas qu'elle doit travailler son plan B? Elle ne l'a pas fait, pourquoi ?", interroge Georges-Louis Bouchez. "Parce qu'elle n'a qu'un seul objectif: sortir du nucléaire de manière dogmatique. La sécurité d'approvisionnement ne l'intéresse pas, le climat manifestement, pas beaucoup plus vu les émissions de CO2", a-t-il avancé. 

Il a ensuite conclut en détaillant ses attentes face à ce rapport et à la sortie du nucléaire : "Ce que j'attends, c'est deux choses: la première, c'est que le Premier ministre rappelle à sa ministre de l'Energie l'accord du gouvernement et puisse reprendre le leadership sur le sujet. Et deuxième élément, je demanderai aussi que toute la transparence soit faite au Parlement. Ça veut dire que la manière dont on prend les décisions, les courriers échangés, les avis, devront être publics, connus, et transparents. La CREG nous explique qu'il y aura une augmentation de prix, comprise entre 160 et 320 millions d'euros sur l'économie Belge. Ça c'est le coût de la sortie du nucléaire. Ce n'est quand même pas rien!"

À lire aussi

Sélectionné pour vous