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Comme le petit Federico en Flandre, le fils de Charlotte a développé une maladie rare après avoir développé le Covid

Des enfants infectés par le covid peuvent développer ce qu'on appelle un syndrome inflammatoire multi-systémique. Une pathologie qui nécessite une hospitalisation. Un enfant sur 5.000 serait touché.

A seulement 4 ans, Federico a contracté le coronavirus il y a 6 semaines. Au départ, pas de symptôme inquiétant jusqu'à la semaine dernière où des séquelles sont apparues. Il a dû être admis à l'UZ de Louvain en Flandre. Adriano est le père de Federico. Il indique : "Cela a commencé par des éruptions cutanées sur les mains. Ensuite des lèvres et des yeux rouges jusqu'à une inflammation sur tout le corps. Le médecin a d'abord parlé d'une grippe, mais c'était beaucoup plus fort. Comme une tempête qui traversait le corps." Les parents ont dû hospitaliser le petit garçon.

Même chose pour Charlotte, de l'autre côté de la frontière linguistique à Liège. Il y a quelques semaines, son fils d'un an, positif au coronavirus, a des poussées de fièvre. Un état général affaibli et des yeux gonflés.

Aux urgences, les médecins diagnostiquent une inflammation multi-systémique. "Cela crée une inflammation au niveau des tissus et du cœur. C'est assez dangereux, assez grave dans le sens où cela peut créer une dilatation des coronaires qui peut mener jusqu'à une thrombose."  

Les réflexes-conseils

Ces inflammations toucheraient un enfant sur 5.000. La moitié d'entre eux sont admis en soins intensifs. La vaccination pourrait-elle changer les choses? François Vermeulen, infectiologue pédiatrique à l'UZ Leuven, répond: "Oui, nous avons des chiffres à ce sujet. Principalement chez les adolescents. Il a été démontré que le risque d'inflammation multiple chez les enfants vaccinés est très réduit."

La mauvaise expérience force Charlotte a donné deux conseils : faire tester son enfant et réagir rapidement, au moindre symptôme post-covid.

"Dans les 4 semaines, soyez vigilants si tel ou tel symptôme apparaît. Rendez-vous chez le pédiatre ou les urgences pédiatriques."

S'il est désormais guéri, son fils devra tout de même se soumettre à des contrôles cardiologiques à vie.   

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