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La Russie menace la Belgique de cyberguerre: comment notre armée se prépare à ces assauts (vidéo)

La Belgique est-elle la prochaine cible de la cyberguerre russe ? C'est ce que craignent plusieurs experts, dont un ancien espion du KGB. Selon eux, la Russie pourrait à tout moment mener des attaques informatiques importantes dans notre pays pour cibler différents intérêts internationaux.

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"La Belgique est numéro 2 sur la liste des ennemis de la Russie", lance même Sergueï Jirnov, ancien espion du KGB. Pour lui, la Belgique paye la présence de structures internationales majeures, qui sont au cœur du conflit ukrainien. "La cible numéro deux, officiellement, c'est l'OTAN. Comme vous abritez le siège de l'OTAN, vous représentez cette cible numéro 2. Du temps soviétique, la cible numéro un, c'était les Etats-Unis. Vous avez, c'est connu mondialement, un nid d'espions à Bruxelles. Le problème, c'est que nous sommes dans un monde interconnecté. C'est un énorme avantage, c'est aussi une énorme faille. Depuis Moscou ou Saint-Pétersbourg, on peut attaquer tout ce qui est géré par ordinateur. Les Russes en ont les moyens", a-t-il détaillé par la suite.

Dès lors, l'armée russe va-t-elle faire face à une résistance suffisante dans notre pays ? Comment peut-on se défendre face à ces attaques ? "La guerre en Ukraine débute en janvier par une désorganisation due à des cyberattaques. On a une défense européenne qui se met en place au travers d'un bouclier cyber. La Belgique a une dépense qui est en train d'augmenter pour les moyens de cybersécurité, le lien avec la recherche et l'innovation, sur la compréhension des nouveaux mécanismes, n'existe par contre pas encore", annonce Axel Legay, Professeur en cybersécurité à l’UCLouvain.

Pour la ministre de la Défense, il n'y a aucune raison de paniquer. "Nous sommes susceptibles d'avoir différentes attaques. Nous avons ici renforcé la vigilance quant à nos capacités critiques et nous investissons, nous renforçons notre personnel et nos capacités. On renforcera aussi le budget en recherche et développement, notamment au niveau cyber", a précisé Ludivine Dedonder

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