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La Chambre demande une meilleure protection des lanceurs d'alerte

(Belga) La Chambre a approuvé, jeudi en séance plénière, une proposition de résolution initiée par les écologistes et leur député Samuel Cogolati qui demande de protéger les lanceurs d'alerte et les journalistes d'investigation.

La majorité a voté pour rejointe par le PTB, Les Engagés et DéFI. La N-VA a voté contre et le Vlaams Belang s'est abstenu. Initialement, le texte demandait au gouvernement fédéral d'octroyer des visas humanitaires aux personnes qui seraient poursuivies et persécutées. Un amendement commun à la majorité Vivaldi a quelque peu modéré le texte. Il est demandé à la "communauté internationale" de protéger "les journalistes, les lanceurs d'alerte et les responsables de publications d'intérêt public visant la surveillance de l'action des gouvernements et la dénonciation de leurs méfaits" et de ne pas extrader des journalistes ou lanceurs d'alerte "qui pourraient être exposés à un risque élevé de graves violations des droits humains en raison de conditions de détention pouvant s'apparenter à de la torture ou à d'autres traitements inhumains". Cette disposition fait écho à la situation du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, suspendu au risque d'une extradition vers les États-Unis après l'autorisation donnée par la justice britannique. DéFI et le PTB avaient déposé en commission des amendements demandant d'accorder l'asile politique à l'Australien, mais ils ont été rejetés. Les deux partis ont toutefois approuvé l'ensemble du texte, tout en l'estimant trop vague. La majorité a de son côté précisé que la résolution dépassait le seul cas de M. Assange. La résolution demande également à la Belgique de transposer "de manière ambitieuse" les règles européennes protégeant les lanceurs d'alerte, contenues notamment dans une directive de 2019. (Belga)

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