Accueil Actu

Grève nationale ce lundi: quelles conséquences pour les élèves ne pouvant se rendre à un examen?

Une nouvelle grève nationale a été annoncée pour ce lundi 20 juin, en pleine période d’examens, avec les risques donc que certains élèves ne puissent pas se rendre à leur examen. Avec quelles conséquences ? Est-ce synonyme d’échec ou de redoublement ? La ministre de l’Éducation en Fédération Wallonie-Bruxelles, Caroline Désir, était invitée sur le plateau de "C’est pas tous les jours dimanche". Elle a expliqué comment cette situation serait gérée.

Une nouvelle grève nationale est prévue ce lundi 20 juin. A quelques jours de la fin des examens, il y a donc un risque que certains élèves ne puissent pas s’y rendre, faute de moyen de transport. Que se passera-t-il si vous ne pouvez pas passer un examen ? La ministre de l’Éducation en Fédération Wallonie-Bruxelles, Caroline Désir (PS), était invitée sur le plateau de "C’est pas tous les jours dimanche" pour répondre à cette question. Elle a expliqué la manière dont la situation sera gérée dans ces cas-là.

Caroline Désir a tout d’abord tenu à rappeler que chacun est appelé à prendre ses dispositions pour ce lundi, "trouver des arrangements avec des amis, faire jouer la solidarité", dit-elle. Elle ajoute ensuite que "des instructions ont été envoyées aux écoles pour leur indiquer comment délibérer un enfant qui aurait vraiment été empêché de se rendre à son examen. Si un élève est en échec parce qu'il n’a pas pu passer l’épreuve du jour ou une partie de l’épreuve."

Il faut que l’école délibère l’élève en tenant compte de la situation dans son ensemble, notamment analyser les bulletins précédents. Ce n'est donc pas une situation éliminatoire. "L'élève devra évidemment fournir une attestation pour expliquer pourquoi", insiste la ministre de l’Éducation en Fédération Wallonie-Bruxelles.

"Si quelqu’un n’a vraiment pas de solution, on doit quand même faire attention à ne pas pénaliser les élèves au final non plus", poursuit-elle. Un raisonnement jugé trop laxiste par la députée MR en Fédération Wallonie-Bruxelles, Stéphanie Cortisse : "Le principe, il faut le rappeler, c’est l’obligation d’aller à l’école et de passer le CEB. Et l’exception, dans ces circonstances exceptionnelles, c’est d’être excusé avec une décision du conseil de classe", note-t-elle.

"Par contre, je regrette vraiment cette prise en otage des élèves et des enseignants à deux jours de la fin des examens, poursuit Stéphanie Cortisse. On aurait pu plaider pour un service minimum garanti des transports en commun."

À lire aussi

Sélectionné pour vous