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L'occupation du siège bruxellois de Deliveroo se poursuit: les coursiers se relayent

Le collectif souhaite rencontrer la direction pour discuter d'un statut de salarié pour les travailleurs qui ne veulent pas du statut d'indépendant, et d'une garantie de salaire horaire minimum. "La direction n'a envoyé personne pour tenir cette discussion et souhaite lever le siège par voie judiciaire. Elle n'a pour le moment pas obtenu son jugement en référé pour pouvoir le faire", assure la CNE.

"L'occupation a donc toujours lieu et de nombreux coursiers viennent se relayer, marquer leur soutien ou chercher des informations sur la situation en cours", ajoute le syndicat chrétien en rappelant que ce jeudi après-midi, une délégation des coursiers ira demander au ministre de l'Emploi, Kris Peeters, pourquoi l'enquête qu'il a promise n'a toujours pas abouti. "Le temps presse! Nous appelons le ministre Peeters a accélérer son enquête car le 1er février, les coursiers devront devenir des indépendants (ou arrêter leur travail) et donc assumer tous les risques afférents à leur travail, ce qui est inacceptable pour nous", pointe de son côté l'UBT (FGTB).

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