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Des allocataires du CPAS mécontents projettent du mobilier sur des employés communaux de Gilly: cette altercation discutée entre syndicats et direction

Le président du CPAS de Charleroi rencontre jeudi une délégation syndicale, au lendemain de la manifestation qui avait suivi un violent incident survenu entre des allocataires et le personnel d'accueil de l'antenne sociale de Gilly. Le travail a repris dans toutes les antennes.

Lundi matin, une altercation s'est produite entre des allocataires sociaux et du personnel de l'accueil de l'antenne sociale du CPAS, à Gilly. Le ton est monté, du mobilier a été projeté en direction des agents communaux. Deux d'entre eux, blessés, sont depuis lors, en "accidents du travail", et onze autres, témoins de la scène et choqués, sont sous certificat médical. Mardi, en réaction, les antennes sociales de Marchienne-au-Pont et de Charleroi sont restées fermées et une centaine d'agents ont spontanément manifesté mercredi devant le siège central du CPAS.

Le front commun syndical a déposé un préavis couvrant toutes les actions qui pourraient avoir lieu. Toutes les antennes sociales du CPAS fonctionnent normalement jeudi, indique le porte-parole du CPAS. Une rencontre est prévue dans la matinée, entre la délégation syndicale et Eric Massin, le président du CPAS.

Philippe Barbion, le secrétaire général de la CGSP-Admi, souligne pour sa part que la situation est difficile dans les antennes sociales, où le personnel d'accueil est confronté à une hausse du nombre d'allocataires, avec des risques d'énervement dû à de longues attentes qui sont, dit-il "le lot quotidien des agents". Des dispositions vont être prises pour remédier à ce risque d'incident, explique-t-on au CPAS. Ainsi, le gardiennage va être renforcé, tout comme la formation des réponses aux comportements agressifs. On veut aussi attirer l'attention particulière de la police et du parquet sur les suites à donner aux comportements tels que celui de ce début de semaine. Enfin, ajoute-t-on, des comportements d'une telle violence sont rarissimes, en face de l'immense majorité des cas traités.

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