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Il cultive 100 plants de cannabis à côté du cabinet d'avocat de sa femme à Binche: le couple est condamné

Le tribunal correctionnel de Mons a condamné, jeudi, un Binchois qui cultivait cent plants de cannabis dans une pièce annexe au cabinet d'avocat de sa compagne. L'homme a écopé de deux ans de prison pour le volet stupéfiants et de trois ans pour trafic d'armes, le tout avec sursis probatoire de cinq ans.

Sa compagne, avocate au barreau de Charleroi, poursuivie pour la culture de cannabis comme co-auteur et pour détention d'armes prohibées (spray, matraque et cran d'arrêt), a écopé d'une amende pour le volet arme. Quant à sa participation à la culture de cannabis à son domicile, elle a bénéficié d'un sursis probatoire de trois ans.


Rappel des faits

Le 18 mai 2017, une perquisition était menée au domicile du couple situé du côté de Binche, où se trouve également le cabinet d'avocat. Très rapidement, les enquêteurs ont mis la main sur cent plants de cannabis dans l'ancienne salle des coffres de l'immeuble, six riot-guns, un spray, une matraque, un cran d'arrêt et quelques centaines d'euros.

Dans la foulée, le Binchois a été placé sous mandat d'arrêt. Sa compagne a été remise en liberté sous condition.


Il prétend que c'est pour sa consommation personnelle

Le tribunal a estimé les préventions de stupéfiants et armes établies dans le chef des deux prévenus, même de l'avocate comme co-auteur de la culture. Lors du procès, elle avait indiqué "qu'elle s'était opposée à la culture" et "qu'elle ne connaissait pas son ampleur". Son conjoint, qui comparaissait donc détenu, avait insisté sur "les vertus thérapeutiques" des plants "destinés à sa seule consommation annuelle", arguant qu'il comptait "les conserver dans le congélateur" lorsqu'ils ont été saisis.

Quant aux six armes retrouvées au domicile, le Binchois, détenteur d'un permis de port d'arme français, a avoué les avoir achetées en France et ramenées en Belgique.

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