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Les vagues de cambriolages inquiètent la police de la zone Bruxelles-Nord, notamment pendant les périodes de vacances car ils augmentent. Il faut dire que cette zone est particulièrement touchée. Il y a un an, elle a donc décidé de lancer un plan d'action, et il commence à porter ses fruits grâce aux appels des victimes et des témoins d'agissements suspects.
Il y a quelques jours, une bande de cambrioleurs a d'ailleurs été interpellée à Schaerbeek. "Il faut bien enregistrer les vols dans une habitation et les reporter sur les secteurs de cartes, mais aussi surtout être attentif à toutes les autres sources d’informations qui nous décrivent ou nous indiquent des comportements et/ou des situations suspectes. Donc ces éléments-là sont synthétisés par un service spécialisé au sein de la zone et certaines patrouilles sont orientées de manière spécifique sur base de tous ces éléments-là, et donc peuvent aller intercepter plus facilement, en tout cas on se donne beaucoup plus de chances d’intercepter les voleurs qui sont actifs dans ces quartiers-là", a expliqué Frédéric Dauphin, chef de zone de la zone de police Bruxelles Nord, au micro de Sébastien Debock pour Bel RTL.
Traumatisant psychologiquement
Si l’on s’attarde sur l’aspect psychologique, un cambriolage est traumatisant pour les victimes. Trois facteurs expliquent ce traumatisme:
1) L'imprévisibilité - on ne sait pas s'y préparer psychiquement.
2) La perte de contrôle dans un environnement où on a généralement le contrôle (son habitation).
3) Intrusion, pénétration dans l'intimité (maison).
La perte de contrôle induit la perte de confiance et fait naître le sentiment d'insécurité.