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Les produits d'entretien seraient aussi nocifs que la pollution des voitures et à la maison... les femmes sont les plus exposées

Nous les utilisons presque quotidiennement, ils sont dans toutes nos maisons pourtant une étude nous rappelle combien les produits ménagers sont toxiques. Les pires sont les sprays vaporisateurs. Aujourd'hui, la pollution dégagée par ces produits d’entretien serait même aussi nocive que celle émise par les voitures, comme l’expliquent Nicolas Loïc et Pascal Noriega pour le RTL INFO 13H.

Un anticalcaire, un dégraissant, un lave-vitre : ces trois produits ménagers sont disponibles partout dans le commerce, et ils ont un point commun: "Le problème de ce genre de produits, c’est que vous avez un bouton, un pulseur", note Alfred Bernard, directeur de recherches au FNRS (Fonds national pour la recherche scientifique) et professeur à l’UCL (Université catholique de Louvain).


Des produits irritants qui se glissent dans nos poumons

De l’alcool ou de l’ammoniaque sont ainsi projetés dans l’air. Ces produits irritants se glissent dans nos poumons. "C’est la durée d’exposition qui est importante. Il faut une exposition domestique ou professionnelle régulière". C’est ce que confirme une étude norvégienne, menée pendant 20 ans sur près de 6000 personnes.

Quelques conseils: regardez les étiquettes. Les produits irritants doivent être signalés par le pictogramme visible sur la photo ci-dessous.



"Il faut peut-être frotter un peu plus, mais vous n’avez pas ce risque"

Vous pouvez aussi utiliser des produits plus naturels. "Le vinaigre peut remplacer les produits anticalcaires, c’est très efficace. Et puis vous avez des produits d’origine naturelle qui sont moins efficaces, il faut peut-être frotter un peu plus, mais vous n’avez pas ce risque".


Les femmes, toujours de corvée, sont plus touchées

Les études à grande échelle confirment la dangerosité de ces produits, mais confirment aussi qu’à la maison, ce sont les femmes qui s’occupent du nettoyage... "Malheureusement, ça reste comme ça, donc les risques, c’est pour les femmes", déplore le directeur de recherches. Un tout dernier conseil, donc, pour préserver la santé des femmes: partager les tâches quotidiennes plus équitablement.

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