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Michel Drucker descend Laurent Delahousse: "C'en est trop, ce n'est pas un mec bien"

"Laurent Delahousse n'est pas un mec bien" et mériterait un "ballon d'or de l'inélégance": l'animateur Michel Drucker règle ses comptes avec son collègue de France 2, dans le Parisien de jeudi. "De toute ma vie, je n'ai jamais critiqué un confrère, j'ai été d'une loyauté et d'une fidélité indéfectible au service public. Mais là, c'en est trop. Parce que Laurent Delahousse n'est pas un mec bien. Il a demandé ma place pendant près de dix ans. Chaque saison, il menaçait la direction de partir s'il n'avait pas le 19 heures alors que j'étais une locomotive pour son journal", dénonce l'animateur.

Michel Drucker ajoute: "Il a été d'une inélégance incroyable. C'est même le ballon d'or de la discipline". Sollicité par l'AFP, Laurent Delahousse n'a pas souhaité réagir.


Les raisons de la brouille

La raison de cette brouille est le lancement par France 2 l'an dernier du magazine dominical d'avant JT "19H le dimanche", présenté par Laurent Delahousse, qui a contraint Michel Drucker à avancer son émission "Vivement dimanche prochain", mais qui s'arrête après une seule saison en raison d'audiences décevantes.

Michel Drucker a précisé au journal que son ancienne émission dominicale "Vivement dimanche" allait revenir à la rentrée prochaine, entre 14h et 16h, mais qu'en revanche, "Vivement dimanche prochain", diffusée en fin d'après-midi, s'arrêterait. Les deux émissions, mêlant talk-show et divertissement, avaient été lancées en 1998, mais "Vivement Dimanche" avait été arrêtée en 2016.


"Tiens, Delahousse pourrait en faire 'Un jour, un destin'. Au moins, il sera obligé d'être élégant"

A 75 ans, et 54 ans ans après le début de sa carrière, l'animateur vedette explique que les changements de cases horaires de ses émissions et le départ de figures comme "Lepers, Pujadas, Leymergie et d'autres" l'avaient fait douter de son avenir sur le service public et à la télévision. "Il y a encore un mois, je voulais quitter France 2. Ça faisait deux ans que je ne me sentais plus à l'aise", a-t-il révélé, affirmant avoir même approché TF1 et C8. C'est le numéro 2 de France Télévisions, Takis Candilis, qui l'a convaincu de rester, en l'assurant qu'il n'avait pas "dépassé la date de péremption". "Je voudrais juste mourir en bonne santé et avec un bon audimat", lance encore l'animateur, avant d'adresser une dernière pique à son confrère : "Tiens, Delahousse pourrait en faire 'Un jour, un destin'. Au moins, il sera obligé d'être élégant".


Recadré par France Télévisions

Depuis, l'animateur a été recadré par la direction de France Télévisions. D'après le Parisien Takis Candilis, le numéro 2 du groupe audiovisuel, lui aurait envoyé un SMS immédiatement après publication de l'interview dans lequel il lui aurait dit qu'il était inadmissible qu'ils s'affrontent de la sorte sur la place publique.

le direction de l'information de France Télévisions a pris la défense de Laurent Delahousse sur Twitter. "Il faut raison garder. La direction de l'information salue le travail de @LaurentDelahous, une figure emblématique et respectée de @Francetele, de ses équipes et de la rédaction. Chacun a sa place et son rôle sur le ", a-t-il écrit.

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