Accueil People

Benoît Poelvoorde accuse Thierry Ardisson de l’avoir incité à boire: l’animateur lui répond sèchement

Dans le dernier numéro de Society, l’acteur belge évoque les années où l’"homme en noir" était aux commandes de Tout le monde en parle. Une émission où l’alcool coulait à flot.

Thierry Ardisson n’en fait pas un secret : les invités buvaient de l’alcool pendant les tournages de Tout le monde en parle. Peut-être même un peu plus qu’ils le souhaitaient. C’est ce que suggère Benoît Poelvoorde dans un témoignage au magazine Society.

"Si tu es déjà un peu bourré, le démon te ressert la même chose"

"Ardisson n’est pas une ordure. En revanche, il est cynique, et c’est peut-être pire. Regardez bien dans ses émissions, il y a une petite assistante brune, mignonne, avec un casque relié à la régie qui passe au milieu des invités en plateau de temps à autre. Moi, je l’appelle le démon, cette fille. Si tu es déjà un peu bourré, le démon te ressert la même chose, et en double parfois. Elle n’a aucune compassion humaine", raconte-t-il.

"Je ne suivais rien, j’étais cuit"

Benoît Poelvoorde n’a pourtant pas de problème particulier avec le lâcher prise. Mais pour l’animateur de 69 ans, "un bon talk-show, c’est un talk-show avec des invités bourrés". Invité sur le plateau du fameux talk-show, au bout de quelques minutes, le comédien était donc "déjà plein (…). Je demande un verre, et voilà que l’ange de Satan qui rapplique". Et de préciser : "Je ne suivais rien, j’étais cuit".

"Monsieur Poelvoorde n’a jamais eu besoin des autres pour se resservir"

Le reproche de Benoît Poelvoorde n'a pas vraiment été apprécié par l'intéressé. Dans le même magazine, Thierry Ardisson réplique : "C’est fort possible qu’on lui ait mis double dose mais, sincèrement, Monsieur Poelvoorde n’a jamais eu besoin des autres pour se resservir. Ça serait bien qu’il arrête de picoler, d’ailleurs, puisqu’il a la mémoire courte : il a fait l’une de ses premières télés dans Paris Dernière, pour la sortie de son film C’est arrivé près de chez vous. Il manque un peu de reconnaissance…"

Benoît Poelvoorde dans Tout le monde en parle, le 18 octobre 2003

À lire aussi

Sélectionné pour vous