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Zaz, chanteuse engagée et multifacettes: "Je crois aux messages que je partage, sinon j’arrêterais de vivre"

La chanteuse Zaz était présente sur le plateau du RTLinfo 13 heures pour présenter son nouvel album intitulé "Effet miroir" vendredi prochain.

Olivier Schoonjans a posé quelques questions à la chanteuse à l'occasion d'un passage à Bruxelles. 

Quels sont les ingrédients de ce nouvel album?

C’est plein de facettes dans le miroir, c’est aussi pour dire que « Je », c’est « Nous ». Il y a plein de styles différents, ça passe du coq à l’âne. Je me suis beaucoup amusée et beaucoup investie dans la production. On a vraiment beaucoup travaillé les sons, on a repassé des sons acoustiques dans des machines, on a trouvé des textures.

Est-ce que travailler la musique est quelque chose qui vous plait?

Oui, c’est un travail que je n'avais pratiquement jamais fait. J’avais peur et j’avais l’impression que d’autres savaient mieux pour moi. Puis, en huit ans, je ne me suis pas vraiment arrêtée de faire de la scène et j’avais vraiment envie de me poser, de travailler cet aspect-là parce que j’avais plein d’envies.

Comment fait-on pour s’investir dans un album avec autant de styles différents?  Il y a du rock, des chansons dansantes, des balades piano-voix… Comment fait-on pour garder la même intensité dans des chansons avec des styles si variés ?

Il faut que les chansons me touchent, qu’il y ait une émotion, un message, qu’il y ait une mélodie. Si je n’aime pas la chanson, je ne la chante pas!

Vous avez fait un mini tourné dont les bénéfices ont été reversés à des associations citoyennes ou de défense de l’environnement.

Quand vous vous regardez dans le miroir, vous vous dites "Ca va, je suis une chic fille", comme on dirait en Belgique ?

Oui, je pense que je suis quelqu’un de bien. Je crois aux messages que je partage, sinon j’arrêterais de vivre. J’ai une responsabilité dans la vie de tous les jours. Si tu passes ton temps à râler et faire la gueule, tu fais chier tout le monde. L’écologie passe aussi par sa propre écologie personnelle.

J’aime fédérer et c’est vrai que j’ai un outil formidable, la notoriété. Je peux mettre des choses en lumière, comme je le fais avec mon projet Zazimut. A chaque concert, on trouve une association locale qu’on fait monter sur scène. Tous les revenus du merchandising sont reversés aux réseaux. On en a une centaine maintenant partout dans le monde.

J’ai aussi créé un festival en Ardèche en France, avec tout un concept de village où on peut expérimenter sur la communication non violente. Moi, pour comprendre, j’ai besoin de faire. Les gens pensent qu’ils ne peuvent pas faire grand-chose, mais en pratiquant dans ces ateliers, en fait, ils peuvent faire plein de trucs pas compliqué à mettre en place.


Zaz sera à Forest National le 27 février

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