Accueil People

Agathe Auproux face au cancer: la chroniqueuse parle pour la première fois de sa maladie en télé (vidéo)

Agathe Auproux a annoncé ce lundi son compte Instagram qu'elle était atteinte d'un lymphome. Si elle a quitté "Touche Pas à mon Poste", la chroniqueuse reste néanmoins active dans "balance ton post", du moins tant qu'elle le pourra. Ce 14 mars, elle est revenue sur sa décision de rendre sa maladie publique.

"J’ai fait mes premiers examens en septembre, on a eu un début de diagnostic en octobre et on a commencé le protocole de soin mi-décembre", explique-t-elle. "Cyril était au courant, je lui avais dit ‘je veux absolument continuer l’émission, surtout, ne m’enlève pas l’émission! Tant que je suis en capacité de le faire, je veux le faire.’ Il m’a dit mais oui bien sûr."

"N’en parle à personne"

"Je lui ai évidemment dit ‘n’en parle à personne’. Je voulais qu’absolument personne ne soit au courant, je m’étais dit que ça allait peut-être être plus simple à gérer. Je m’attendais forcément à des articles ou des réactions que je n’avais pas envie d’appréhender ou de recevoir. Donc j’en parlais très peu, voire jamais."

"J’étais dans une négation totale de la maladie"

"Au fur et à mesure du traitement, qui est assez lourd mais que je supporte bien, ça devenait complètement schizophrénique. J’étais dans une négation totale de la maladie, je me persuadais que je n’étais absolument pas malade et je vivais une espèce de double vie, à l’hôpital, en dehors de l’hôpital. Ça devenait trop compliqué à gérer pour moi", ajoute la chroniqueuse, très active sur Instagram. 

"Sur Instagram, où je suis suivie par des centaines de milliers de personnes, je partage des petites bribes de mon quotidien avec des gens qui me suivent. Là aussi, je trouvais ça malhonnête, j’étais rentrée dans quelque chose qui ne me convenait pas."

"Rendre ces maladies moins taboues"

Grâce à son annonce, Agathe reçoit de nombreux messages de soutien. Pour certains malades ou membre du corps médical, la mise en lumière de la maladie est une bonne chose. "Je ne me mets plus cette pression, je vis plus sereinement avec la maladie. Je reçois pas mal de messages de membres du corps médical, qui me disent que quand on a une voix comme moi, même petite, c’est primordial de parler et de rendre ces maladies moins taboues".

À lire aussi

Sélectionné pour vous