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Gad Elmaleh trouve ça "normal" d'être accusé de plagiat: il se justifie (vidéo)

Invité de Nikos Aliagas sur Europe 1, l'humoriste s'est défendu des accusations de plagiat qui pèsent sur lui.

L'humoriste Gad Elmaleh, épinglé par la chaîne YouTube CopyComic qui traque les éventuels emprunts entre artistes, s'est défendu mardi sur Europe 1 en estimant que les sketchs étaient basés sur des "observations qui n'appartiennent à personne".

"J'ai commencé ma carrière en 1995 avec un sketch qui s'appelait 'La chèvre de monsieur Seguin', c'était l'idée de la parodie, je ne sais plus qui l'a écrit (rires) mais c'était mon regard", a raconté l'humoriste.

Après tant d’années de métier, est-ce injuste qu’on vous accuse de plagiat ?, lui a demandé Nikos Aliagas. "Je vais aller plus loin, c’est normal, a répondu Gad Elmaleh. Parce que tu veux aller haut, loin, vite… et il y a des turbulences", a-t-il expliqué en faisant référence à sa maman qui lui dit toujours : "Tu veux quoi ? Tu veux faire le tour du monde, tu veux aller chez Jimmy Fallon, tu veux jouer en France, tu veux retourner au Maroc et tu veux qu'on te dise bravo et qu'on te laisse tranquille."


"Une observation qui n'appartient à personne"

"Avec un ami, on parlait d'observations populaires qui sont présentes dans nos vies, par exemple, c'est les prémices d'un bout comique en stand up, quand vous faites chauffer un plat au micro-ondes, au bout de quatre minutes vous le ressortez, le plat est brûlant et l'intérieur est froid. Ce n'est pas une invention. C'est un point de départ pour écrire un petit sketch", a-t-il détaillé.

"Dans notre entourage proche, on a compté 14 ou 15 humoristes, entre des Français, des Anglais, des Ecossais qui avaient la même observation. C'est pas la même vanne, c'est une observation qui n'appartient à personne", a martelé l'humoriste, épinglé dans une vidéo montrant des similitudes importantes entre certains de ses sketches et ceux d'autres humoristes souvent anglo-saxons comme Louis CK et son idole, Jerry Seinfeld.

"Un mec bourré qui titube ça t'appartient pas, ça m'appartient pas, sinon on déposerait la vie, personne ne parlerait plus d'amour, de sexualité, d'être bourré, de voyager...", a-t-il poursuivi.

Reconnaissant toutefois "un changement" dans le métier, il a estimé qu'il fallait "l'accompagner, il faut continuer à bosser, à écrire et à se moquer de ça aussi".

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