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Ce jeudi 27 juin 2019, le mannequin Zahia Dehar et la réalisatrice Rebecca Zlotowski étaient invitées sur le plateau de Quotidien afin de faire la promotion du film "Une fille facile" qui sortira bientôt au cinéma. Il s'agit du premier grand rôle de l'ancienne escort-girl qui a joué dans "Joséphine s'arrondit" en 2016.
Dans "une fille facile", la femme de 27 ans brille... Le film qui a été présenté au Festival de Cannes durant "La Quinzaine des réalisateurs", est plus "le beau film de l'été, selon Yann Barthès conquis.
Plus tard dans l'émission, ce dernier a demandé à la jeune actrice quelle était sa définition de la liberté. Ce à quoi Zahia a répondu par ces mots...
"La période de l’Inquisition est révolue pour les hommes, pas pour les femmes (...) J’aimerais bien pouvoir un jour avoir un rendez-vous professionnel et ne plus me poser la question : est-ce que j’ose porter ce décolleté ou pas ? Est-ce que je vais être prise au sérieux ou pas si j'ai un décolleté ? J’ai envie de me faire respecter en mini-jupe et talons aiguilles. Je n'aurais rien gagné si je dois dissimuler tout signe de féminité. Ca veut dire que la femme gène dans cette société, s'il faut se travestir en homme pour recevoir le respect", a expliqué Zahia.
La créatrice de lingerie a précisé que le terme "homme facile" n'existait pas, car "un homme qui a un tas de conquêtes est quelque chose d'assez flatteur pour un homme, mais pour une femme pas du tout. On n'a pas droit au plaisir et à l'épanouissement sexuel et on n'a surtout pas le droit de l'afficher... Cette dernière a précisé que le terme "homme facile" n'existait pas, car un homme qui a un tas de conquêtes est quelque chose d'assez flatteur pour un homme, mais pour une femme pas du tout. C'est le signe de la légèreté, signe qu'on est ouverte peut-être, qu'on est prête à séduire. Et pourquoi ca serait mal si on souhaite séduire ?".
Retrouvez l'extrait à la 14ème minute de la vidéo
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