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Motus c'est fini ! Très ému, Thierry Beccaro fait ses adieux aux téléspectateurs (vidéo)

Clap de fin pour Thierry Beccaro et Motus: l'animateur a décidé de raccrocher les gants après 29 ans d'animation du jeu de France 2, qui va s'arrêter avec lui.

Thierry Beccaro abandonne la présentation du populaire jeu télévisé "Motus", qu'il anime depuis 29 ans sur France 2, et quitte le groupe public France Télévisions. "Motus marche toujours très bien (ndlr: 600.000 téléspectateurs en moyenne depuis septembre, soit 15% du public présent devant la télévision, ce qui fait de France 2 le leader sur cette case de fin de matinée). Mais je ne voulais pas devenir le vieux présentateur de Motus", a déclaré l'animateur de 62 ans au journal Le Parisien/Aujourd'hui en France au mois de mai.

Créée en juin 1990, l'émission est diffusée sur France 2 du lundi au vendredi de 10h55 à 11h30. Il s'agit d'un jeu de lettres: des équipes de deux candidats s'affrontent pour trouver des mots dissimulés dans une grille, en tentant à chaque fois de proposer les bonnes lettres.


"Je sentais bien que je faisais souvent les mêmes blagues, qu'il était difficile après 29 ans de se renouveler", a assuré Thierry Beccaro.

"J'arrête aussi Télématin (dont il est le présentateur remplaçant, ndlr). Je quitte France Télévisions, où j'ai passé 35 ans", a-t-il poursuivi. "Je vais enregistrer les derniers numéros du jeu jusqu'à la fin juin. Puis je présenterai un peu Télématin cet été. Ma dernière de Motus sera diffusée fin août", a-t-il expliqué, en disant vouloir se "consacrer à d'autres opportunités".

Parmi elles, le théâtre, autre activité du présentateur: "Je répète ma prochaine pièce, avec Anne Richard. Elle s'appelle 'Faut que ça change'. C'est un signe ! Nous serons en tournée pendant un an à partir du 6 octobre".

Le samedi 31 août, l'animateur a fait ses adieux sur le plateau de l'émission. "Vous nous avez donné la chance et le plaisir d'exister. On a su vous donner du sourire, de la bonne humeur et l'envie de revenir au cours de ses années (...) Je voulais juste vous dire que je m'en vais. Mais il ne faut pas pleurer comme ça. Demain ou dans un mois, vous n'y penserez plus. Mais je ne vous quitte pas. Nous nous reverrons un jour ou l'autre. Si vous y tenez autant que moi. Prenons rendez-vous, un jour, n'importe où, je promets que j'y serai sans fautes", a dit l'homme de 62 ans.

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