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Stéphane Guillon a une image de "sniper", un humoriste qui balance et qui clashe les autres. N'en a-t-il parfois pas marre ? "Non, ce qui peut me peser, c'est l'injustice qui m'a parfois été faite, des phrases tirées de leur contexte. Tout à coup, je trouvais mes propos déformés. La malhonnêteté intellectuelle, c'est quelque chose qui est toujours fatiguant. Mais je pense qu'un humoriste qui pratique mon type d'humour aime la provocation."
Et parfois le conflit, ajoute Olivier Schoonejans. "Et parfois le conflit quand ça énerve des puissants, des gens que vous avez envie d'énerver. Moi, j'ai eu des passes d'armes avec des gens et je suis ravi de les avoir eues." Pour l'humoriste, ce genre de moment est en effet jouissif. "Oui. On garde une dimension de sale gosse. Je pense qu'un humoriste est un sale gosse et qu'il aime la transgression, qu'il aime mettre les pieds dans le plat, flirter avec les lignes jaunes."