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"C'est INDIGNE": Isabelle Morini-Bosc au bord des larmes après la découverte d'un tweet violent dans TPMP (vidéo)

Le cinéaste Roman Polanski, visé par des accusations de viol, a reçu vendredi soir le prix de la meilleure réalisation lors de la 45e cérémonie des César pour son film "J'accuse".

Déjà contestée en pleine cérémonie, l'attribution de ce César a suscité protestations et mécontentement. A la sortie des César, Isabelle Morini-Bosc a expliqué aux médias présents qu'elle était d'accord avec l'attribution du César au réalisateur. Traitée de "traîtresse" par les personnes qui manifestaient contre le réalisateur, la chroniqueuse de Touche pas à mon poste avait ensuite expliqué à une des jeunes femmes opposées à Polanski qu'elle aussi avait été violée, mais qu'elle aimait et soutenait le film "J'accuse".

Filmés et diffusés, les propos d'Isabelle Morini-Bosc ont suscité de nombreuses réactions sur Twitter. Le 4 mars, sur le plateau de Touche pas à mon poste, Cyril Hanouna n'a pas hésité à lui montrer quelques messages, dont ceux-ci..."Elle représente les femmes violées de l'ancienne époque. Des femmes qui normalisent le viol, qui soutiennent les violeurs et les agresseurs car pour elles, c'était dure mais simplement "une épreuve de la vie". Elles sont déconnectées de cette nouvelle génération", "Isabelle Morini-Boscporte-parole des violeurs en France".

Blessée par ces mots, la chroniqueuse, victime de viol trois fois, a répondu par ces mots: "J'ai entendu des idioties dans ma vie mais une comme celle-ci, rarement". Ensuite, la journaliste s'est mise à raconter en détails l'agression qu'elle a subie il y a quatre ans.

Encore choquée, cette dernière est ensuite revenue sur un des messages publiés sur Twitter. "Le tweet que vous avez montré me mine. Dire que je soutiens les violeurs et le viol? Mais c'est indigne de dire ça (...) Honnêtement, je trouve ça dégueulasse de dire ça. De quel droit les gens se permettent de dire des trucs comme ça quoi? Parce que je soutiens un film que je trouve important? Elle est où la liberté de penser ? Elle est où la démocratie là-dedans ?", a lancé la chroniqueuse au bord des larmes.

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