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"Il fallait un truc concret": Plastic Bertrand explique son geste de soutien au personnel soignant

Chaque jour dans le RTLINFO 13H, un invité nous parle de ce qu'il fait pendant ce confinement. Aujourd'hui, c'est le chanteur Plastic Bertrand qui répondait aux questions de notre journaliste Olivier Schoonejans.

Vous êtes confiné chez vous ?

Oui, je suis à Bruxelles, chez moi, à la maison. Un appartement hélas, pas de jardin.

Vous vivez comment alors cette période pour l'instant ?

Pas si mal finalement. Moi qui suis quelqu'un d'hyperactif, je me surprends à être plus cool, plus zen. C'est pas si mal que ça finalement de prendre un peu de recul par rapport à la vie que je mène d'habitude.

Comment est-ce que vous occupez vos journées ? Qu'est-ce que vous faites ?

Je pense qu'il faut s'occuper de soi. C'est très important d'être en forme. Je fais beaucoup de gym. Surtout, je mets de l'ordre dans mes papiers, vous savez les papiers qu'on n'aime pas régler pendant toute l'année. Là, j'ai enfin eu le temps de mettre le nez dedans. Et je suis certain qu'à la fin du confinement, je vais me sentir beaucoup plus léger. 

Quand on interroge les artistes tous les midis sur RTL TVI, certains nous disent qu'ils en profitent pour travailler, d'autres nous disent "on ne trouve pas l' inspiration". Vous vous situez où ?

Plutôt inspiré parce que l'on vit une période très importante (...) Ce n'est pas positif mais très inspirant néanmoins.

Vous avez d'ailleurs diffusé une version acoustique en confinement de votre tube "Tout petit pour la planète". Pourquoi est-ce que vous avez voulu faire cette version acoustique ?

C'est le moment où jamais de se rendre compte qu'on est petit et fragile. Et de prendre conscience que tout peut nous arriver. L'Homme n'est pas le maître absolu sur Terre. Il y a la nature. Et puis il y a des petits virus qui parfois font des dégâts énormes. On est vraiment très, très fragiles. Il faut prendre conscience de ça. Cette chanson s'imposait naturellement. C'était vraiment précurseur parce qu'elle a 42 ans. 

Vous le faites aussi pour la bonne cause. Il y a un message derrière, une action derrière. Expliquez peut-être un peu...

Oui, parce que comme tout le monde, à 8h, je sors de chez moi, j'applaudis ces gens formidables qui font un boulot incroyable dans les hôpitaux et dans les magasins. Tous les gens qui nous rendent service tous les jours, c'est important pour moi de les applaudir. Évidemment, moi comme artiste je sais ce que c'est les applaudissements, je sais que c'est très important. Mais il fallait aller un cap au-dessus et faire un truc concret. Donc, cette chanson, tous les droits iront aux associations d'aide aux soignants et tous les gens qui gravitent autour. Donc, surtout, allez faire des vues, faites du streaming, téléchargez parce que tous les sous iront pour ces associations. 

On le demande aussi à chaque invité, qu'est-ce que vous pouvez nous conseiller comme livre ou série ?

D'abord, moi qui ne regarde jamais la télé, je me suis mis à regarder la télé, comme tout le monde, tous les soirs. Je regarde pour le moment une série qui s'appelle Unorthodox, qui est super vraiment. Et puis, j'ai aussi ressorti mon livre de chevet qui m'a incroyablement influencé depuis que j'ai 16 ans, c'est Don Quichotte, de Cervantès. Et je trouve que c'est très raccord avec tout ce qui se passe. C'est un livre extraordinaire que je redécouvre à chaque fois avec un plaisir immense.

Quelle est la première chose que vous ferez après le confinement ?

Ce qui me manque le plus, c'est les vrais contacts, les bisous, les câlins. Je rêve de retrouver mes enfants, d'embrasser ma petite fille. C'est la différence entre les machines et nous. On a besoin de ce contact tactile.

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