La marque de produits alimentaires Goya, très prisée de la communauté latino-américaine, a déclenché un tollé après des commentaires flatteurs de son patron envers le président Donald Trump. Reçu la semaine dernière à la Maison Blanche, Robert Unanue a en effet déclaré que les États-Unis étaient "vraiment bénis" d’avoir "un dirigeant comme Donald Trump, qui est un bâtisseur".
Des appels à boycotter la marque ont rapidement suivi sur les réseaux sociaux. Mais le patron de Goya a refusé de s'excuser et jugé sur la chaîne conservatrice Fox News que la campagne #BoycottGoya était une tentative d'atteinte à sa "liberté d'expression".
Ivanka Trump, la fille et conseillère du président américain, a mis de l'huile sur le feu en publiant sur Twitter une photo d'elle présentant une boîte de haricots noirs, accompagnée d'un slogan en anglais et espagnol: "Si c'est Goya, c'est que c'est bon". Un cliché qui a bien évidemment inspiré de nombreuses parodies.
Alors qu'Ivanka Trump est accusée d'avoir enfreint les règles d'éthique interdisant aux employés fédéraux de faire la promotion de produits, services ou entreprises, Donald Trump a également partagé un cliché de lui-même dans le Bureau ovale, tout sourire et pouces levés avec une panoplie de produits Goya.
"Est-ce qu’un président a vraiment le temps pour ces co*******, en pleine pandémie ?", a réagi le gouverneur démocrate de l’État de New York sur CNN.
