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"Indécents nos seins?": plusieurs stars taclent le comité Miss France dans une campagne CHOC (photo)

Plusieurs stars ont répondu à l'invitation de Françoise Laborde, engagée dans la lutte contre le cancer du sein. Elles ont toutes pris la pose pour la bonne cause en portant un haut qui rappelle le bodypainting d’Anaëlle Guimbi, candidate Miss France qui n'a pas pu poursuivre le concours à cause d'une photo d'elle topless pour la lutte contre le cancer du sein. Dans cette campagne, le groupe de femmes a ainsi taclé le comité Miss France. 

"Vous trouvez cette photo indécente? Nous ce qu'on trouve indécent, c'est que 12 000 femmes meurent encore chaque année de cette maladie . C'est une façon de dire: ça suffit la pudibonderie, l'interdiction des décolletés trop plongeants. Ce qui compte, c'est que les femmes se fassent dépister", a dit Françoise Laborde dans le Journal du Dimanche. L'ancienne présentatrice de France 2 a lancé un mouvement qui réunit plusieurs personnalités dont Sophie Davant, Faustine Bollaert, Line Renaud, Cécile de Menibus, Babette de Rozières, Fabienne Carat, Linda Hardy, Zabou Breitman, Christine Kelly ou encore Chantal Thomass.

La polémique

Pour rappel, Anaelle Guimbi, 20 ans, une candidate au concours de Miss Guadeloupe 2020, a été écartée de la compétition Miss France pour avoir posé sein nu pour la lutte contre le cancer du sein. 

En cause: trois photos, sein nu maquillé avec une technique de body painting (peinture sur corps, ndlr), pour une campagne contre le cancer du sein, explique celle qui était candidate à la succession de Clémence Bottino, Miss Guadeloupe 2019 devenue Miss France. Mais ces photos "s'avèrent contraires aux valeurs de Miss France. Les règles sont ce qu'elles sont, je m'incline, mais je continuerai toujours à défendre les valeurs qui me sont chères comme ce combat contre le cancer du sein", ajoute-t-elle.

Sandra Bisson, présidente du comité Miss Guadeloupe, a précisé sur la radio Guadeloupe la 1ere, qu'il s'agissait d'"une question de règlementation" appliquée "à la lettre".

La présidente de la société Miss France, Sylvie Tellier, a confirmé à l'AFP: "Le comité Miss Guadeloupe a reçu une dénonciation concernant les photos de cette jeune femme. Et même s'il est évident que ces photos n'ont rien d'obscène ou d'érotique, nous avons appliqué le règlement (qui impose aux jeunes femmes de n'avoir jamais posé dénudées, ndlr) pour éviter toute procédure à l'encontre de l'association de Guadeloupe."

Mme Tellier s'est dite "désolée et attristée de cette situation" et a dénoncé "une société de la dénonciation" où "tout va trop vite", y compris des "accusations mensongères de racisme sur les réseaux sociaux" car "il est évident que cette jeune femme n'a pas participé à des photos vulgaires" et que la "cause est belle". 

Mais "on ne peut pas faire d'exception", dit-elle. 

L'association projet Amazones qui avait piloté cette campagne contre le cancer, s'est dite, dans une lettre adressée au comité Miss France, "déçue et surprise" de cette éviction, demandant la réintégration d'Anaelle Guimbi dans le concours. C'est Kenza Andreze Louison, 20 ans, qui a été élue Miss Guadeloupe 2020.

"Disqualifier une femme parce qu'elle a osé montrer une partie de son sein pour aider à lutter contre le cancer du sein ? Impensable", s'est indignée la journaliste et ex-compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler sur Twitter, demandant aussi la réintégration de la jeune femme.

Françoise Laborde, ex-membre du CSA et du Haut conseil à l'égalité femmes-homme, a aussi jugé sur Twitter "injuste et honteux" de punir Anaelle Guimbi.

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