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Meghan Markle brise le silence et parle du harcèlement qu'elle a subi: "J’ai failli ne pas y survivre"

Le 10 octobre, Meghan Markle et le prince Harry se sont exprimés sur le podcast "Teenager Therapy" à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale. L'ancienne actrice de 39 ans a été victime de harcèlement sur Internet après avoir épousé le Prince en 2018. 

"Les réseaux sociaux sont un excellent moyen de communication, mais c’est aussi un endroit où il y a beaucoup de déconnections. Je peux en parler personnellement, on m’a dit qu'en 2019, j’ai été la personne la plus trollée dans le monde entier, homme ou femme", a confié la mère d'Archie. Lorsqu'elle était enceinte de son fils, elle a eu du mal à supporter les attaques incessantes à son encontre. 

"Il y a huit mois de ça je n’étais pas si visible que ça. J’étais en congé maternité ou avec mon bébé. Mais tout ce qui a été fabriqué, tous les mensonges, j’ai failli ne pas y survivre (...) Je m’en fiche si tu as 15 ou 25 ans, si les gens disent des choses à propos de moi qui ne sont pas vraies, mais ce que ça fait à ton mental ou à ta santé émotionnelle fait tellement de dégâts", a ajouté la comédienne de la série Suits. 

Meghan espère qu'à travers son témoignage, les gens prendront plus facilement la parole pour parler de santé mentale sans honte. "La vulnérabilité n’est pas une faiblesse, montrer sa vulnérabilité, de surcroît dans le monde d’aujourd’hui, est une force. Plus nous parlons de ça, plus cela devient normal, et c’est normal", a précisé l'épouse du prince Harry. 

"Ma plus grande peur est que l'histoire se répète"

Cette dernière a également été critiquée par les tabloïds britanniques. En 2019, le prince Harry, à bout, est monté au créneau pour défendre son épouse Meghan contre la presse, qui la harcèle selon lui "sans pitié" comme sa mère la princesse Diana, et avait annoncé le dépôt d'une plainte contre le Mail on Sunday.

"Ma plus grande peur est que l'histoire se répète", avait-il déclaré dans une lettre publiée en octobre 2019. "J'ai perdu ma mère et maintenant je vois ma femme devenir la victime des mêmes forces puissantes".

Poursuivie par des paparazzi à moto, la princesse de Galles était décédée le 31 août 1997 dans un accident de voiture à Paris.

Le prince avait annoncé une action en justice contre la publication d'une lettre privée, "illégalement, dans l'intention de détruire (...) en omettant des paragraphes, certaines phrases et même des mots pour masquer les mensonges proférés depuis un an". Il faisait ainsi allusion à la publication en février par le tabloïd Mail on Sunday d'une lettre de Meghan à son père Thomas Markle, vis-à-vis duquel elle avait pris ses distances, et qui ne manquait pas une occasion de s'épancher auprès des médias sur sa relation brisée avec sa fille.

Déjà à l'époque, l'acteur américain George Clooney, ami du couple, avait réagi en s'indignant des agissements de la presse: "Voici une femme enceinte de sept mois et elle est poursuivie et calomniée et pourchassée comme le fut Diana, et l'Histoire se répète. Nous savons comment cela s'est terminé", avait-il dit.

"Sexisme et racisme"

La presse tabloïd britannique avait pourtant d'abord accueilli à bras ouverts l'Américaine métisse, vue comme un souffle d'air frais pour la famille royale. Mais elle n'a pas tardé à se retourner contre elle avec des articles au vitriol, en particulier le Daily Mail, dont le Mail on Sunday est la version dominicale.

"Malheureusement, mon épouse est devenue l'une des dernières victimes de la presse tabloïd, qui lance des campagnes contre les individus sans se soucier des conséquences --une campagne sans pitié qui est montée en puissance toute cette année pendant qu'elle était enceinte puis lorsqu'elle s'occupait de notre fils nouveau-né", avait souligné le prince Harry, évoquant le petit Archie.

"Il y a un coût humain à cette propagande sans relâche, surtout lorsqu'elle est délibérément fausse et malveillante et même si nous avons continué à faire bonne figure (...) elle nous a causé une peine indescriptible", avait-il poursuivi.

Harry avait pris les devants dès le début de sa relation avec l'actrice. En novembre 2016, ses services avaient publié un texte dénonçant "le dénigrement en une d'un quotidien national" ainsi que "le sexisme et le racisme des réseaux sociaux".

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