Dans un essai déchirant écrit pour le New York Times dans lequel elle révèle qu'elle a fait une fausse couche, la duchesse de Sussex explique que cette tragique perte de leur deuxième enfant en juillet dernier a conduit le prince Harry à perdre le contrôle de ses émotions.
"Des heures plus tard, je suis allongée sur un lit d’hôpital, tenant la main de mon mari. Je sens la moiteur de sa paume et j'embrasse son poing, humide de nos deux larmes", décrit la duchesse.
"En regardant les murs blancs et froids, mes yeux se sont vitrés. J'essaye d'imaginer comment nous allons guérir", poursuit-elle.
"Assise sur ce lit d’hôpital, je regarde le cœur de mon mari se briser alors qu’il essaye de retenir les morceaux brisés du mien, je réalise que la seule façon de commencer à guérir est de demander cette question tout simple: "Ça va?", détaille la duchesse.
"Perdre un enfant signifie porter un chagrin presque insupportable, vécu par beaucoup mais dont peu de gens parlent. Dans la douleur de notre perte, mon mari et moi avons découvert que dans une pièce de 100 femmes, 10 à 20 d'entre elles auraient souffert d'une fausse couche", souligne la duchesse.
"Pourtant, malgré le caractère commun stupéfiant de cette douleur, la conversation reste taboue, criblée de honte (injustifiée) et perpétuant un cycle de deuil solitaire", ajoute Meghan Markle qui souhaite que pour les célébrations de la Thanksgiving qui ont lieu ce jeudi 26 novembre aux Etats-Unis tout le monde prennent des nouvelles de ses proches demandant simplement: "Comment ça va?".
