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Loïc, fou de cuisine, raconte que ses parents ne voulaient pas qu'il choisisse cette voie

Loïc Van Impe, de l’émission "Loïc, fou de cuisine", était l'invité du RTL INFO Avec vous ce jeudi. Il a répondu aux questions d’Alix Battard.

Le livre de Loïc Van Impe, "Loïc, fou de cuisine", sort demain. Vous y donnez 70 recettes. Certaines sont, vous le dites vous-mêmes, assez "électriques".

"C’est différent, c’est chaotique, un petit peu organisé, il y en a vraiment pour tous les goûts. Il y a des recettes très simples à réaliser chez soi, il y a des recettes un petit peu plus compliquées, plus longues. Il y a beaucoup de recettes qui viennent de mon enfance. Il y a du sucré, du salé, du japonais. Bref, il y en a vraiment pour tous les goûts".

Ce côté électrique se retrouve aussi dans la mise en page du livre, elle est assez brute et forte…

"Je voulais quelque chose avec du peps, qui sorte de l’ordinaire, je voulais que ça sorte du lot quand on le voit. J’ai eu la chance de travailler avec des gens hyper talentueux. On avait un photographe de dingue, le gars qui a fait la mise en page avec nous aussi. C’était super chouette et ça se traduit dans le résultat".

Un premier exemple : votre burger Pljeskavica…

"Ça vient de ma famille serbe, et le Pljeskavica, c’est un burger qu’on faisait toujours au barbecue. C’est un burger à base de haché moulu très grossièrement, donc quand on le cuit, on a vraiment l’impression de manger un morceau de viande, mais c’est du haché, sur un bon petit bun, avec une petite sauce à base de poivrons, le hajvar. Ça fait penser à l’été, à mon oncle Zuki et à toute ma famille serbe".

Il y a beaucoup de recettes qui ont un lien avec votre histoire personnelle.

"Je trouvais ça important de partager les recettes et les moments qui m’ont inspiré et une grande partie de ces recettes, je les ai apprises chez moi à la maison, ou avec ma famille ou les gens que j’aime bien".

Vous écrivez que, parmi les questions qu’on vous pose le plus souvent, il y a celle-ci : "Combien de temps la viande doit-elle cuire et à quelle température". Que répondez-vous ?

"Chaque morceau de viande est différent. Il y a plein d’approches différentes. Pour la côte à l’os, une belle côte à l’os de 2 kilos maturée, moi ‘j’ai une technique un petit peu différente. En général, on la cuit à la poêle, puis on la cuit au four. Ici, c’est l’inverse. On commence généralement la cuisson au four, à basse température, puis on termine par une cuisson à la poêle très brève, ou au barbecue".

On aime beaucoup quand vous écrivez : "Je peux difficilement exprimer à quel point ça m'excite de découper une tomate fraîchement cueillie du jardin en plein mois d’août". Vous avez un potager ?

"Ma maman a un magnifique jardin avec une serre, elle a le talent de cultiver plein de beaux légumes et de fruits. Quand je rentre dans sa serre, je vois toutes ces tomates, j’ai juste envie de les voler, de les chiper et de les manger. En pleine saison, au mois d’août, les odeurs et les arômes, c’est juste fantastique".

La toute première recette que vous avez présentée en télé, c’est le poulet-compote du dimanche midi. Vous écrivez que c’était "le stress total". Ça va mieux, aujourd’hui ?

"La première, j’allais comme ça… C’était la première fois qu’il y avait toutes les caméras, il fallait y aller".

Pourtant, vous êtes chez vous dans une cuisine…

"Absolument, mais c’est quand même différent de devoir expliquer chaque étape, pour que ce soit bien clair, en espérant que ça ne brûle pas, que tout se passe bien. C’était une super expérience, et je suis content de l’avoir fait".

Votre maman, elle pense quoi de votre succès ? Parce que je sais que vous avez beaucoup appris en observant son service traiteur. Qu’est-ce qu’elle pense de vous ?

"Aujourd'hui, ma maman est très fière et mon papa aussi. Ils sont tous les deux cuisiniers et ils m’ont toujours interdit de faire l'école hôtelière, ils m'ont dit, tu ne peux pas faire ça… C’était pour moi le bon conseil, parce que d'une manière alternative, je suis quand même arrivé à faire à manger. Ce que je voulais faire, c’était la cuisine, et je leur ai prouvé, que ce n’était pas qu'un passage dans ma vie, et que c’était vraiment très important. Maintenant ils sont très fiers et moi aussi donc je suis heureux, et moi aussi".

Tout le monde vous adore… vous rassemblez toutes les générations autour d’un style qui est le vôtre, vous avez conscience de ça ?

"Pas vraiment, mais ça fait plaisir de l’entendre. J’essaye juste de partager ma passion, parce que c’est ce que j’aime faire".

Il y a un petit côté Jamie Oliver, le chef britannique. C’est ce que j’ai ressenti en voyant la mise en page. Vous l’appréciez, est-ce qu’il vous a inspiré dans votre parcours ?

"Absolument, j’ai été inspiré par tellement de chefs, Jamie Oliver, du côté britannique, mais également toutes les émissions Top Chef, j’ai tout regardé en boucle, Cyril Lignac m’a énormément influencé aussi, dans sa manière d’exprimer les joies de cuisiner. Ce qui me rapproche un peu de Jamie Oliver, c’est ma manière un petit peu nonchalante, chaotique, électrique. J’essaye juste de montrer ce que j’aime faire".

Loïc, fou de cuisine, c’est du lundi au vendredi à 18h15 sur RTL-TVI.

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