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Inès de Koh Lanta agressée par un homme au "profil de violeur": elle raconte sa pire expérience professionnelle

Inès Loucif est infirmière dans un hôpital en France. Sur Instagram, l’influenceuse a dit à quel point elle aimait son travail, mais il y a parfois des épisodes traumatisants. Elle raconte sa pire expérience.

Inès de Koh Lanta est infirmière en hôpital. Bien qu’elle aime son boulot, celui-ci n’est pas toujours tout rose. Sur Instagram, la jeune femme a raconté l’épisode le plus traumatisant de sa carrière.

"J'étais en oncologie avec un patient qui est arrivé avec pour spécialité de rester tout nu dans sa chambre et de se masturber. Je travaillais de nuit donc je faisais 19h-7h, j'ai une aide-soignante (AS, ndlr) avec moi, je vais travailler en binôme avec elle, et quand j'arrive l'interne m'arrête en me disant qu'il y a un patient particulier. Quand je vais rentrer dans la chambre, il faut que je sois absolument avec mon AS, il faut que je sois accompagnée." Elle précise que ce patient a été l’auteur d’attouchements aux urgences.

"Je trouvais ça quand même bizarre, je vais voir son dossier et je me rends compte qu'il a un suivi psychologique... Je me dis 'ok je suis une meuf, je vais être toute seule avec un mec de 40 ans, assez shtock', mon AS pareil elle est toute mimi, petite... Bref, on ne fait pas le poids face à un psy (patient suivi en psychiatrie, ndlr)."

"Il est allongé dans le lit et là en fait, il nous regarde, il enjambe la barrière du lit et il nous dit qu'il nous veut. Moi je commence à paniquer, je crie à mon AS de courir, on va de l'autre côté du service en soins intensifs, et comme c'est les soins intensifs, les portes sont vitrées et c'est sécurisé donc il faut attendre que le service reçoive l'alerte et qu'il ouvre. Donc on est comme des folles parce qu'on le voit arriver tout nu, il pisse dans le couloir, il nous crie qu'il nous veut dans son lit, qu'il va nous prendre... Je suis en panique totale!"

Plus de peur que de mal pour l’ex finaliste de Koh Lanta. La sécurité et d’autres infirmières interviennent à temps et parviennent à faire une piqûre de neuroleptique au patient. "J'ai la sécurité à côté de moi et la doyenne, qui me confirme qu'il a vraiment le profil du violeur, et que c'est dangereux d'avoir un patient comme ça parce qu'il peut même aller dans les chambres des patientes. Mais on a réussi à lui faire sa piqûre. Bref, c'est un de mes pires souvenirs au travail," conclut-elle.

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