Accueil People

Voici pourquoi la vie et nouvelle carrière artistique de Hunter Biden, fils du président américain, embarrasse la Maison Blanche

Déjà il y a quelques mois, le fils de Joe Biden, Hunter Biden était sous le feu des projecteurs après que le Daily Mail a mis au jour une vaste affaire de drogues, prostitution, dettes et quelques 250.000 autres e-mails très compromettant venant de son ordinateur. Aujourd'hui c'est sa carrière artistique, et plus précisément ses peintures, qui le placent au centre de l'attention et embarrassent la Maison Blanche.

La Maison Blanche a assuré ce vendredi prendre les précautions déontologiques nécessaires autour des expositions et la vente des peintures de Hunter Biden prévues par la galerie new-yorkaise Georges Bergès. Le fils du 46e président américain, à la vie personnelle tourmentée et au parcours professionnel déjà émaillé de controverses, s'est mis à la peinture depuis peu.

Dans un livre publié au printemps, Hunter Biden a relaté son combat contre ses addictions au crack et à l'alcool. Pour lui, peindre est essentiel pour rester loin de ses démons: "La peinture me permet littéralement de rester sain d’esprit", expliquait-il à un journaliste du New York Times"La seule chose qu’il me reste, c’est mon art. C’est la seule chose qu’on ne peut me retirer. […] Ça me tient à l’écart des personnes et des endroits où je ne devrais pas être", avait-il aussi confié. 

Une vie déjà sous le feu des projecteurs: drogue, prostitution, dettes... Hunter Biden lié à de nombreux scandales

Le 11 avril dernier, le Daily Mail dévoilait le contenu d'un ordinateur ayant prétendument appartenu au fils de Joe Biden. Prostitution, drogue, dettes... Les éléments trouvé sur le disque dur sont accablants pour Hunter Biden. Authentifié par plusieurs experts, l'ordinateur contenait des photos explicites de l'homme d'affaires et aujourd'hui peintre de 51 ans, dont une sur laquelle il apparaît nu dans un lit aux côtés de deux femmes. 

Le Daily Mail a révélé des échanges plus ou moins équivoques concernant des rencontres tarifées et la venue de femmes au domicile de Hunter Biden. Ce sont quelque 250.000 e-mails et messages ainsi que 2.000 photos et une douzaine de vidéos qui ont été découverts sur ce disque dur. 

Outre la sollicitation de prostituées, il est question de voitures de luxe ou d'une location à 12.000 dollars par mois. Des dépenses très malvenues puisqu'on le sait, Hunter Biden est sujet à de lourdes dettes et des ennuis financiers récurrents. En 2019, il avait même été traîné devant un juge de l'Arkansas pour ne pas avoir payé la pension alimentaire destinée à la fille "illégitime" qu'il a eue avec une strip-teaseuse et qu'il ne veut pas reconnaître. D'autres messages évoquent ses difficultés financières malgré des revenus de près de 500.000 dollars par mois, ou encore la menace de se servir dans le compte dédié aux études de sa propre fille pour éponger ses dettes... Vous l'aurez compris, Hunter Biden fait beaucoup parler de lui, et ça embarrasse pas mal la Maison Blanche et son père qui est le 46e président des Etats-Unis. 

Pas de rencontre entre Hunter Biden et les potentiels acheteurs de ses toiles afin d'éviter tous soucis déontologique pour la Maison Blanche 

Interrogée sur des expositions à venir des tableaux de Hunter Biden par la galerie new-yorkaise Georges Bergès, la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki a indiqué vendredi que le fils du président allait "assister à des événements""Ce n'est pas la même chose que de rencontrer des acheteurs potentiels", a-t-elle assuré.

Jen Psaki avait déjà annoncé le 9 juillet la mise en place d'un "système permettant à Hunter Biden d'exercer sa profession avec des garde-fous raisonnables", notamment la confidentialité de toute transaction et l'absence de contact avec les acheteurs. "Tous les échanges concernant la vente des oeuvres et leur montant seront conduits par un galeriste professionnel, qui suit les règles les plus strictes. Toute offre anormale sera rejetée", avait expliqué Jen Psaki.

"Le galeriste ne livrera aucune information sur les acheteurs ou potentiels acheteurs, y compris leur identité, que ce soit à Hunter Biden ou à l'administration, ce qui assure un niveau important de protection et de transparence", a-t-elle ajouté. Contactée par l'AFP, la galerie n'a pas fourni dans l'immédiat de précisions ni de commentaires.

L'administration Biden, qui souhaite se présenter comme irréprochable sur le plan éthique, a été interpellée à plusieurs reprises sur la carrière artistique du fils de Joe Biden, avocat et homme d'affaires devenu peintre. Des médias américains pointent notamment le risque que des industriels ou des financiers achètent ses oeuvres dans le seul but de s'attirer les bonnes grâces de la Maison Blanche. Selon la presse, le montant des tableaux irait jusqu'à 500.000 dollars.

"Combien les gens paieraient si Hunter Biden utilisait un pseudonyme? Je parie qu'ils NE paieraient PAS $500.000. Il était déjà surpayé pour son expérience dans le secteur énergétique et maintenant il est surpayé en tant que peintre débutant, du jamais vu", a ainsi tweeté une internaute. Hunter Biden s'est mis à la peinture 

À lire aussi

Sélectionné pour vous