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Semaine cruciale à New York pour le prince Andrew, accusé d'agressions sexuelles

Semaine cruciale pour le prince Andrew à New York: la justice va examiner la validité d'une plainte au civil pour "agressions sexuelles" déposée par une Américaine contre le Britannique, dans le sillage du scandale sexuel de ses amis Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell.

Cette plainte a été déposée en août par Virginia Giuffre, 38 ans, qui accuse le deuxième fils de la reine Elizabeth, 61 ans, "d'agressions sexuelles" à trois reprises en 2001, quand elle avait 17 ans.

Des fait qui auraient été commis par l'entremise du couple formé par la mondaine britannique Ghislaine Maxwell et son compagnon et complice, le multimillionnaire américain Jeffrey Epstein, lequel s'est suicidé en prison à New York en août 2019 avant son propre procès pour crimes sexuels.

Mme Maxwell a pour sa part été reconnue coupable mercredi de trafic sexuel de mineures au profit du financier. Virginia Giuffre, qui n'était pas partie au procès Maxwell, s'est félicitée de ce jugement et a dit espérer que d'autres "rendent des comptes".

Sa plainte, qui vise à obtenir des dommages et intérêts d'un montant inconnu, n'a toutefois rien à voir avec une procédure pénale et le prince Andrew, qui a toujours nié ces allégations, n'est pas poursuivi pour crimes ou délits sexuels.

- Andrew directement concerné -

Le sort de cette plainte, que les conseils juridiques du prince tentent par tous les moyens de bloquer, pourrait se jouer cette semaine.

D'abord lundi lors de la publication ordonnée par deux juges du tribunal fédéral de Manhattan - Lewis Kaplan et Loretta Preska - d'un accord scellé en 2009 devant la justice américaine entre Jeffrey Epstein et Virginia Giuffre.

Les avocats du prince affirment depuis des mois que cet accord protège leur client et d'autres protagonistes de toute action en justice de Mme Giuffre.

Mardi à 10H00 (15H00 GMT), se tiendra ainsi une audience en visio-conférence entre le juge Kaplan et les avocats des deux parties pour savoir s'il convient d'écarter la plainte pour cette raison.

Le juge a d'ores et déjà rejeté vendredi une autre demande en nullité formulée par le prince et duc d'York, au motif que l'Américaine ne pouvait pas agir en justice à New York car elle "réside" en Australie et non aux Etats-Unis.

Si tous ses recours échouent, un procès civil pourrait se tenir "entre septembre et décembre" 2022, avait laissé entendre à l'automne le juge Kaplan.

- Absence de "sudation" -

Par ailleurs, les avocats de Giuffre ont demandé jeudi qu'Andrew produise un certificat médical attestant que son corps ne peut pas transpirer, qu'il n'est ainsi jamais "en sueur".

Dans sa dernière interview à la BBC en novembre 2019, jugée calamiteuse, Andrew avait nié avoir dansé "en sueur" avec Giuffre dans une boite de nuit de Londres il y a plus de 20 ans, comme la plaignante l'avait raconté.

Le prince souffrirait d'une impossibilité de "sudation" depuis la guerre des Malouines en 1982.

Largement diffusées, surtout au Royaume-Uni, nombre de photos attestent des liens entre Andrew, Epstein, Maxwell et Giuffre. Notamment un cliché de 2000 montrant le financier américain, la mondaine britannique et le prince royal à une partie de chasse au domaine de Sandringham (est de l'Angleterre).

Une autre photo montre Andrew et Giuffre se tenant par la taille, tout sourire, avec Maxwell en arrière-plan. Andrew a toujours "catégoriquement" démenti les accusations et a même émis des doutes sur l'authenticité de cette photo.

Mais son amitié avec Epstein et Maxwell l'a plongé dans la tourmente et l'a contraint à se retirer de la vie publique.

burs-nr/chp

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