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Un titre du nouvel album de Beyonce fait polémique: la chanteuse assure qu'elle va en modifier les paroles

La superstar américaine Beyonce va devoir réenregistrer une chanson de son tout dernier album , "Renaissance", après de vives critiques sur les réseaux sociaux visant son utilisation d'un mot d'argot considéré comme une insulte par des personnes handicapées.

C'est une phrase du titre "Heated", écrit en collaboration avec le rappeur canadien Drake, qui a déclenché l'ire de personnes souffrant de handicaps moteurs: la "reine" Beyonce y chante "Spazzin' on that ass, spazz on that ass".

Le terme "spaz" en anglais, dérivé de l'adjectif "spastic" ("spastique"), peut être utilisé pour se moquer de personnes souffrant d'une infirmité motrice cérébrale et peut être associé au sens large aux termes "crétin", "dérangé" ou encore "empoté". Aux Etats-Unis, le mot "spaz" est peu fréquent et semble plutôt qualifier une personne jugée "hors de contrôle" ou qui agit de manière "erratique".

Déjà une polémique autour d'un titre de Lizzo pour avoir utilisé "spaz"

Pour tenter d'éteindre un début d'incendie sur les réseaux sociaux, Beyonce va réenregistrer la chanson incriminée en "remplaçant" le terme "spaz", a confirmé à l'AFP une porte-parole de l'artiste en assurant dans un courriel que "le mot n'avait pas été utilisé de manière intentionnelle pour blesser". 

Exactement la même histoire est arrivée en juin à la chanteuse américaine Lizzo qui a dû réenregistrer son titre "Grrrls" pour supprimer le même terme argotique "spaz".

Pour la militante australienne Hannah Diviney, qui s'exprimait sur Twitter, l'usage de ce terme par Beyonce "me fait l'effet d'une gifle, pour la communauté des personnes handicapées et pour les avancées réalisées avec Lizzo". Elle a promis de "continuer de dire à toute l'industrie musicale de 'faire mieux' jusqu'à ce que les insultes 'validistes' disparaissent de la musique".

Des accusations de plagiat 

Événement musical de l'été, Beyonce a sorti son 7e album solo vendredi dernier. Six ans après "Lemonade", devenu un classique, les fans ont retrouvé leur "Queen B" en pleine "Renaissance", titre de cet album de 16 morceaux destinés à un monde qui recommence à faire la fête après la pandémie.

Mais la reine du R'n'B a dû faire face à la fuite de son album 48h avant sa sortie officielle. Et ce n'est pas tout puisque la chanteuse Kelis l'accuse de plagiat. L’interprète de Trick Me affirme que Queen B a samplé un extrait de son morceau Milkshake, produit par Pharrell Williams en 2003, pour composer Energy. Très remontée, Kelis s'est exprimée sur son compte Instagram, précisant ne pas avoir été mise au courant par Beyoncé de l'utilisation de sa chanson, ni d'avoir été mentionnée dans les crédits de l'album.

"Je suis époustouflée par le niveau d'irrespect et d'ignorance totale des trois parties impliquées. J'ai découvert ce sample de la même manière que tout le monde. Rien n'est jamais ce qu'il paraît, certaines personnes dans ce business n'ont pas d'âme ou d'intégrité et ils ont dupé tout le monde. (...) Je viens récupérer ce qui est à moi et exige des réparations", explique-t-elle, très remontée, sur plusieurs vidéos postées sur Instagram.

Pour l'heure, ni Queen B ni Pharrell Williams n'ont réagi à ces accusations. 

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